Simulation d’un écrasement d’avion à Bromont

SÉCURITÉ. Des blessés, un chien effrayé, des pompiers, des ambulanciers, des policiers, une situation d’urgence et un plan d’intervention à évaluer à l’issue des opérations. Tous les ingrédients ont été réunis, ce matin, dans le cadre d’une simulation d’un écrasement d’aéronef à l’aéroport Roland-Désourdy.

Tout juste avant 10h, la vingtaine de figurants prennent place à bord d’un autobus scolaire qui sert de carlingue d’avion pour les besoins de la simulation. Quelques instants plus tard, la centrale 911 sonne l’alarme. Et s’enchaîne immédiatement un déploiement de services d’urgence sur le site de l’aéroport afin de porter secours aux passagers et membres d’équipage.

«Ça faisait quelques années que ça n’avait pas été fait. Et jusqu’à présent, ça s’est déroulé selon les plans», a déclaré Hugo Brière, directeur du Service de sécurité incendie de Bromont après quelques minutes d’action. «Visiblement, il y a des choses à améliorer, mais les pièces importantes sont en place», a ajouté le directeur Brière.

La présence de blessés graves présentant différents types de blessure, un écoulement de carburant et un risque d’explosion. Tout peut arriver dans le milieu des aéroports. «C’est un scénario qui va être appelé à répéter à l’aéroport et n’importe où sur le territoire comme sur l’autoroute 10», a indiqué Hugo Brière, du Service de sécurité incendie de Bromont.

Une obligation

Même si le trafic aérien de l’aéroport Roland-Désourdy n’a rien de comparable aux aéroports des grands centres, les installations de la rue du Ciel doivent répondre aux mêmes critères gouvernementaux en matière de sécurité.

«C’est pour rencontrer les exigences de Transports Canada. On doit faire ça (une simulation) aux quatre ans», a expliqué Robert Blais, directeur général de la Régie aéroportuaire régionale des Cantons-de-l’Est. «Chaque année, on fait une simulation en salle et aux quatre ans, on la met en pratique.»

Par ailleurs, une dizaine d’observateurs étaient sur place pour observer les moindres détails des diverses interventions menées au cours de l’intervention. «On s’entend à avoir des correctifs à apporter», a avoué Robert Blais.

Et comme la Régie aéroportuaire bromontoise souhaite offrir dans un avenir rapproché des vols de passagers à destination de Toronto, la présence de services d’urgence efficaces prend tout son sens. Un gros avantage au moment de courtiser des transporteurs. «Ça les rassure», a mentionné M. Blais.

Au total, plus d’une cinquantaine d’intervenants ont pris part à l’exercice.