La garde côtière canadienne testera l’asclépiade

ENTREPRISE. La garde côtière canadienne a octroyé un contrat de 507 000$ à l’entreprise Protec-Style de Granby pour l’essai de vêtements isolés d’asclépiade.

C’est Fibre Monark qui est tributaire des droits exclusifs de fabrication et de commercialisation de l’isolant qui sera testé par la garde côtière canadienne.

Pour la directrice générale de Monark, Nathalie Morier, cela signifie le démarrage de l’entreprise. «Pour nous, c’est notre plate-forme pour lancer notre produit», affirme-t-elle.

La petite entreprise qui est hébergée chez Protec-Style fournira à la garde côtière des doublures de parka, des combinaisons mono pièce, des gants ainsi que des mitaines isolés à partir de la plante qu’on appelle également la soie d’Amérique.

La commercialisation de l’isolant Monark est prévue en 2017. Elle a été testée pour la première fois dans des conditions extrêmes, soit au sommet de l’Everest. L’expérience s’est d’ailleurs avérée concluante.

Mme Morier rappelle que l’asclépiade, en plus d’être une fibre naturelle et hypoallergène, est un isolant qui est plus léger que les autres qu’on retrouve sur le marché. «Elle est cinq fois plus légère que le synthétique», précise-t-elle.

Il faut un hectare de soie d’Amérique pour produire entre 1500 et 2500 manteaux, explique la directrice générale. «C’est assez variable parce qu’il y a beaucoup d’impondérables», dit-elle en précisant en 

L’asclépiade, qu’on appelle également la soie d’Amérique, est l’emblème floral de Granby, notamment en raison que Protec-Style a pignon sur rue au Centre d’innovation et de technologies industrielles de Granby (CITIG) depuis quelques années.