Une année bien remplie pour Corridor appalachien

ENVIRONNEMENT. L’organisme Corridor appalachien a réalisé de grands accomplissements au cours de sa dernière année d’opérations.

Par Charles-Antoine Rondeau

La coordonnatrice aux communications et à la philanthropie chez Corridor appalachien, Mylène Alarie, souligne d’abord et avant tout les 528 hectares de nouvelles superficies protégées, portant à 12 656 hectares le total des aires protégées en terres privées. «De ceux-ci, 334 l’ont été dans la Réserve naturelle des Montagnes-Vertes, secteur Sutton, avec nos partenaires de Conservation de la Nature Canada. C’est une acquisition importante», avance-t-elle.

Un autre dossier important de l’organisme durant cette dernière année est le projet de protection de la zone périphérique du Mont-Orford, en collaboration avec le parc national du Mont-Orford et avec la Fondation de la faune du Québec. «On a communiqué avec les propriétaires de terrains de plus de 5 hectares en périphérie de la montagne pour les sensibiliser à l’importance écologique de leur propriété. Certains ont entrepris des démarches pour protéger leur propriété à perpétuité», de continuer Mme Alarie.

Corridor appalachien a également reçu le prix d’excellence de la Fondation estrienne en environnement grâce au projet «Corridors», réalisé en partenariat avec le ministère des Transports et visant à faciliter les déplacements de la faune de part et d’autre de l’autoroute 10. «Avec le ministère, on évalue aussi de quelle façon on va renouveler ces passages fauniques quand il sera le temps de le faire. Il s’agit de protéger les animaux, mais également les usagers de la route», fait valoir la coordonnatrice aux communications. 

La présidente du conseil d’administration, Marie-José Auclair, rappelle que la campagne majeure de financement, dont l’objectif était de un million de dollars en dons et engagements, a été une réussite. «Nous avons semé et récolté les fruits de notre labeur et celui du cabinet de campagne, grâce à la générosité des donateurs. Les besoins en matière d’environnement et de biodiversité sont sans cesse grandissants et nous souhaitons nous donner les moyens d’y répondre», explique-t-elle.

Mylène Alarie laisse entendre que l’organisme espère poursuivre ses principaux projets au cours de la prochaine année. «On désire poursuivre ce qui a été entamé et assurer une continuité. Cependant, on est tributaire du financement qui provient du gouvernement fédéral, de donateurs privés et de fondations», conclut-elle.

Pour plus de renseignements: www.corridorappalachien.ca ou 450 297-1145.