Gildor Roy chante toujours Le train qui siffle

HOMMAGE. Comme bien des artistes de la scène country au Québec, Gildor Roy connaît bien le répertoire de Paul Brunelle. Depuis l’enregistrement de son premier album en 1991, le chanteur et comédien interprète toujours Le train qui siffle en spectacle.

Cette reprise du grand succès de Paul Brunelle est la toute première chanson du premier album de Gildor Roy intitulé Tard le soir sur la route. Une pièce qu’il aimait bien, mais qu’il a surtout enregistrée pour son père.

«C’était le préféré de mon père. Il s’était même déjà acheté un chapeau blanc pareil comme lui», raconte-t-il.

D’ailleurs, ce précurseur du country francophone fait partie des influences qui ont poussé Gildor Roy à la chanson. «Ça faisait partie du package, avec Hank Williams», précise le natif de l’Abitibi.

Pour lui, comme pour tous les autres amateurs de country de l’époque, «c’était une superstar»! Il se souvient de l’avoir rencontré pour la première fois chez son père. Selon l’anecdote, il a surpris une discussion autour d’un verre dans la cuisine paternelle entre Paul Brunelle, Bobby Hachey et son père.

De l’avis de Gildor Roy, la mémoire de Paul Brunelle n’a pas été oubliée. «Il y a de plus en plus de gens qui vont commencer à faire ses tounes, je te le garantis!», affirme l’artiste avec optimisme.

«Le train qui siffle, y a bien des bands de jeunes qui peuvent la reprendre parce que c’est facile de l’arranger pour que ça rock!, suggère l’auteur-compositeur-interprète. Il y a du monde d’une certaine génération qui est un peu tanné de Mille après mille et quand ils vont tomber dans la talle de Paul Brunelle, je pense qu’on va réentendre ses chansons».

Paul Brunelle au théâtre

France Arbour a des ramifications partout dans le milieu de la culture à Granby, mais elle n’a pas eu l’occasion de connaître personnellement Paul Brunelle. Le chanteur lui a tout de même inspiré un hommage à travers le monologue Dolly, qu’elle a joué partout au Québec.

Il s’agit de l’histoire d’une femme ordinaire ayant toujours rêvé d’une carrière de chanteuse country et dont l’idole est Paul Brunelle.

«Je me suis aperçu qu’il était connu partout que ce soit à Trois-Rivières, Chibougamau ou en Abitibi», se souvient la comédienne. On entendait sa voix à deux moments dans le spectacle. J’avais choisi des belles chansons comme La Terre n’est qu’une vallée de larmes».