Un Granbyen en vedette dans 30 vies

Jean-Philippe Perras entre dans le métier par la grande porte. Le comédien granbyen, tout juste diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada, décroche un rôle dans le téléroman 30 vies. Il va personnifier Francis, le fils du personnage principal incarné par Élise Guilbault.

On sait encore bien peu de choses de la nouvelle mouture de la quotidienne 30 vies, signée Fabienne Larouche. La troisième saison du téléroman, dont les intrigues sont tricotées autour d’une classe et d’un enseignant, va mettre en vedette le personnage d’Angie Caron, joué par Élise Guilbault.

À ses côtés, Angie compte sur la présence de son fils Francis Cousineau-Caron, lui aussi enseignant. «Un sympathique garçon rempli d’amour et de bienveillance», résume Jean-Philippe en entretient avec GranbyExpress.com.

Dans une capsule vidéo diffusée sur le site www.radio-canada.ca, l’auteure Fabienne Larouche parle du personnage de Francis, comme d’un enseignant qui «a une réputation super bien à l’école». Selon le comédien de 26 ans, son personnage est très proche de sa mère, ce qui pourrait faire en sorte qu’on le voit assez régulièrement à l’écran.

«Angie, c’est quelqu’un qui vit bien des affaires, mentionne prudemment Jean-Philippe. Son fils est là pour elle, il devrait être assez présent.» Le jeune comédien demeure discret sur les intrigues à venir, mais il espère aller chercher le plus d’expérience possible dans l’aventure 30 vies.

Au moment de notre entrevue, le Granbyen établi à Montréal en était à l’apprentissage de ses textes en prévision du début des tournages. «Je vais commencer à tourner la semaine prochaine, j’ai très hâte, je suis complètement excité!»

Tout en étant bien conscient de la chance qu’il a de faire ses débuts dans une série aussi importante, Jean-Philippe avoue avoir encore à se pincer pour réaliser ce qu’il se passe. Malgré tout, le défi ne lui fait pas peur.

«On me parle beaucoup à quel point ça roule, mais tout se passe dans un climat de respect et d’efficacité. Je me prépare du mieux que je peux, il suffit d’être prêt. Si t’es prêt ça va bien aller», se dit-il.

Du rêve à l’action

Après des études en Arts et lettres au Cégep de Granby – Haute-Yamaska, Jean-Philippe Perras a entrepris des études universitaires avant de finalement revenir à sa véritable passion.

«C’est un vieux rêve inavoué, de jouer. Et puis un moment donné t’as des amis qui te disent me semble que ça fait cinq ans que tu nous dis que tu vas faire ça, vas-tu le faire? Je l’ai fait», raconte-t-il.

Avec l’aide d’une amie, il a préparé son audition, puis passé la deuxième, puis effectué un stage d’essai. «Ils m’ont pris!», s’étonne encore celui qui n’avait vu que trois ou quatre pièces de théâtre dans sa vie. Sa méconnaissance du métier ne lui a cependant jamais nui dans son cheminement, assure-t-il.

À 26 ans, il fait finalement son entrée dans la colonie artistique après quatre années d’études à l’École nationale de Théâtre du Canada.

Gustafson

Avant de plonger tout entier dans l’apprentissage du jeu, Jean-Philippe a tâté de la scène comme musicien. D’abord, avec son ami de longue date Alex Nevsky et plus récemment avec la formation Gustafson, avec laquelle il joue de la guitare et des claviers.

«On se dit qu’on est un mélange des Strokes et de Serge Gainsbourg», avance-t-il pour donner une idée du genre musical. Le groupe a récemment participé aux concours Vue sur la relève et Francouvertes.

Il n’est pas impossible que l’on voit le groupe tenter sa chance au Festival internationale de la chanson de Granby dans une prochaine édition, c’est à suivre!