Recette secrète d’un bonbon produit par Trebor recherchée!

Huit ans, vingt-cinq sous en poche, vous enfourchez votre vélo direction le dépanneur du coin. Les yeux grands et l’eau à la bouche devant le comptoir de bonbons, le gamin que vous êtes fait son choix. Quel souvenir! C’est ça que l’avocat américain Kenneth Wiesen essaie de recréer et pour y arriver, il a besoin des gens de Granby.

 

Nostalgique ou passionné, Ken Wiesen collectionne les marques de bonbons discontinuées. Il y a quelques années, il a racheté les droits du célèbre Bonomo Turkish Taffy, afin de retrouver la recette originale et de relancer le produit sur le marché.

 

Pour lui, savourer le bonbon fétiche de son enfance «c’est comme écouter une grande chanson où retrouver un lieu familier. C’est quelque chose qui vous rappelle de beaux souvenirs», résume-t-il.

 

Fort d’un succès appréciable, il passe à un second produit disparu, le Regal Crown Sour Cherry, autrefois produit par l’usine Trebor de Granby. Le hic? Il semble bien que la recette originale se soit perdue dans les archives des diverses compagnies qui l’ont produit.

 

«Nous avons trouvé la formule «générale», ce n’est pas très difficile, mais on recherche la combinaison parfaite. Il faut avoir exactement la bonne saveur, le niveau exact d’acidité (exact sour), sinon on va gâcher notre chance», raconte l’homme d’affaires qui a fait appel à l’Express pour lancer son appel.

 

Kenny Wiesen, une sorte de Willy Wonka de la nostalgie, recherche désespérément des employés ou ex-employés de Trebor, aujourd’hui Allan Candy, qui ont participé à la fabrication des bonbons Regal Crown.
«Probablement que les meilleures personnes pour m’aider sont les cuisiniers, les employés qui les ont fabriqués jour après jour, mais ça peut aussi être des gens qui ont participé à la recherche et au développement ou des employés d’administration qui auraient conservé des archives de la recette», mentionne-t-il.

 

Le temps de combler les quelques trous dans l’équation culinaire, le PDG de la compagnie Iconic Candy, espère lancer ses «nouveaux» Regal Crown Cherry d’ici six mois à un an.

 

Bonbon obsession
En fondant la compagnie Iconic Candy, l’homme qui habite la région de New York ne voulait pas simplement ramener de vieilles étiquettes sur les tablettes. La qualité du produit et l’authenticité sont prioritaires.
«Il faut arriver à reproduire le bonbon comme il était à l’origine», insiste-t-il.

 

À propos des bonbons «icônes» de différentes générations, il les présente comme des déclencheurs de passions.

 

«Même si la production est discontinuée, ce sont des produits qui traversent le temps et qu’on n’oublie pas», dit-il. Durant leurs beaux jours, ces gâteries étaient de véritables obsessions nationales», soutient M. Wiesen.

 

Une recherche rapide sur la toile permet d’ailleurs de constater qu’il y a tout un monde parallèle de passionnés d’histoire des bonbons.


Pour communiquer avec Kenneth Wiesen : <A href='mailto:info@iconiccandy.cominfo@iconiccandy.com<@Bi>