Nouveau complexe commercial à St-Césaire

Un pan de l’histoire de Saint-Césaire s’est écroulé sous les pics des démolisseurs au cours des derniers jours. Le bâtiment de la Pâtisserie Régal a été réduit en poussières afin d’accueillir un nouveau complexe commercial et d’y agrandir l’actuel marché IGA Fafard.

L’artère commerciale principale de Saint-Césaire, la route 112, subira une importante transformation avec cet investissement mené par un groupe d’hommes d’affaires chinois de Montréal. Ces investisseurs procèderont donc à un agrandissement de l’édifice abritant le marché d’alimentation IGA. L’immeuble passera 18 000 pieds carrés à 27 000 pieds carrés à la suite des travaux.

La construction devrait débuter à l’automne prochain et être finalisée pour le printemps 2013.

«Le magasin est trop petit. La demande est plus élevée alors c’est pour cela qu’on agrandit afin de répondre aux besoins du marché. C’est une belle nouvelle pour le secteur», indique Anne-Hélène Lavoie, porte-parole de Sobeys Québec.

Rappelons que l’exploitant du marché IGA Fafard n’est pas propriétaire des lieux, mais seulement locataire.

Outre le supermarché agrandi, le projet comprend également la construction d’un bâtiment commercial et l’aménagement d’un vaste stationnement.

Selon Ken Ly, porte-parole des investisseurs montréalais, des locaux du futur complexe sont déjà réservés, entre autres, pour une pharmacie et un centre optique. «Mes clients espèrent entreprendre la construction cette année», a déclaré M. Ly en entrevue téléphonique à GranbyExpress.com.

Le montant de l’investissement demeure pour l’instant confidentiel.

Boulangerie Régal

Au revoir à la Pâtisserie Régal. Bienvenue à la Boulangerie Régal. Maintenant situé au 796, route 112, l’endroit propose sensiblement la même gamme de produits. Le commerce est désormais opéré par Maxime Viens, fils du propriétaire de la défunte Pâtisserie Régal, Michel Viens.

Quant aux raisons de la cession des activités de la légendaire pâtisserie de Saint-Césaire, il semble que les nouvelles réalités de l’industrie de la boulangerie auraient pesé lourd dans la décision de M. Viens de vendre sa propriété.

«Par le passé, M. Viens a fait de la grosse production de pains qu’il revendait à des compagnies dans le domaine. Et la cadence (de production) a diminué avec la compétition et la présence de gros boulangers», affirme Me Ghislain Côté, représentant de Michel Viens, pour expliquer les motivations de son client.

L’immeuble et le terrain de la Pâtisserie Régal (2010, route 112) ont été vendus aux promoteurs chinois pour un montant de 1,6M $ en août dernier, selon le Registre foncier du Québec.