L’Estriedanse: une compétition sous le signe du dépassement

DANSE. Le Collège Mont-Sacré-Cœur de Granby s’est donné un air de salle de danse, samedi dernier, lors de la 11e édition de L’Estriedanse. Une importante compétition de danse hip-hop, sociale et internationale.

Plus de 350 danseurs, âgés entre 3 et 66 ans, étaient attendus à L’Estriedanse cette année. Un rendez-vous instauré par les propriétaires et professeurs de l’École de danse sociale et internationale de Granby, Josée Fausse et Sylvain Desmarais.

«Le but de cet évènement est d’initier les danseurs au plaisir et au dépassement de soi. Et chaque fois, la réponse est hyper positive», souligne Josée Fausse. La preuve? La première édition d’Estriedanse comptait plus de 80 danseurs et attirait en moyenne 300 personnes. Cette année, plus de 950 personnes se sont présentées à Granby.

«La plupart des compétitions de danse se font dans de grandes métropoles. C’est une grande fierté de recevoir à Granby des danseurs provenant de plus d’une dizaine de villes environnantes. Sans parler des retombées économiques pour la ville, qui sont hyper profitables», mentionne Mme Fausse.

De rigoureuses performances

Plus de 20 juges provenant de partout au Québec se déplacés pour évaluer les candidats. En matinée, les compétitions de hip-hop individuelles et en groupe ont d’ailleurs occupé le plancher en matinée.

«En hip-hop, chaque performance est évaluée selon la diversité des styles, la synchronique des danseurs, l’originalité de la chorégraphie et la précision des mouvements», précise François Desmarais, professeurs au Freak Studio à Granby.

La danse sociale et internationale (en après-midi) et la danse latine (en soirée) sont venues clore la programmation 2014 de l’Estriedanse.

Popularité de la danse de compétition

Mis à part la volonté de performer, la danse de compétition motive les élèves à offrir le meilleur d’eux-mêmes et à aller au maximum de leurs capacités. «La première année où j’ai commencé à faire de la compétition, j’étais quelqu’un de très réservé et timide. Maintenant, après plus de quatre ans d’expérience, j’aime me comparer aux autres et danser sous pression. J’ai beaucoup gagné en assurance», affirme Kelly Mongeau, une jeune danseuse de hip-hop âgée de 19 ans.

Aux yeux d’Astrid Raymond, une jeune fille de 16 ans qui danse en couple avec Charles Morissette, L’Estriedanse est synonyme de retrouvailles. «C’est notre place, notre public, notre maison. Les encouragements sont différents. Vraiment, c’est le temps de l’année où l’on célèbre et on s’amuse.»

Virginie Lemieux, collaboration spéciale