«Parce que c’est lui» aux Couleurs urbaines

ART. Dans le cadre de la 17e édition de Couleurs urbaines, qui se déroulera les 1er, 2 et 3 août au centre-ville de Granby, Chloé Sainte-Marie présentera à la galerie Boréart, l’exposition itinérante «Parce que c’est lui» qui honore l’esprit créateur de l’homme de sa vie, Gilles Carle.

Couleurs urbaines débute donc en force avec cette exposition qui sera dévoilée lors de la première journée de l’évènement et qui sera à Boréart jusqu’au 24 août. Depuis plusieurs années, le comité organisateur de l’évènement tentait d’obtenir cette exposition. Pourtant, Chloé Sainte-Marie s’est dite ravie de présenter «Parce que c’est lui» à Granby, ville voisine de l’endroit qui fut pendant quelques années, la terre d’accueil des amoureux.

 

«Ça me touche que les œuvres à Gilles soient présentées à Granby. On a vécu tout près d’ici à Saint-Paul-d’Abbotsford pendant sept ans. Il a même fait son départ ici. Cette ville représente beaucoup pour moi».  

 

«Parce que c’est lui» regroupe quelques dessins, photographies et peintures que Carle a créés pendant les trente dernières années de sa vie qui a partagé sans pudeur avec Chloé Sainte-Marie. Elle propose ainsi une exposition intime destinée à refléter l’esprit créateur de celui qui, en 1945, devint l’un des étudiants de l’École des beaux-arts de Montréal.

 

«C’est un créateur, il dessinait tout le temps. Dans ces œuvres, on retrouve beaucoup de son métier de réalisateur, car c’était ce qu’il était d’abord et avant tout. Des légendes, des dessins animés. Du cynisme et des critiques envers la société. C’est du Gilles et c’est nous», explique la chanteuse.

 

Une édition éclatée

«Cette année, on a misé fort. Outre l’exposition des œuvres de Gilles Carle, on a plusieurs nouveautés et on réunit plusieurs artistes pour le symposium, tant de la relève que d’autres, plus expérimentés», affirme l’animatrice à la Vie culturelle et communautaire de Granby, Mélody Poulin. Ainsi, plus de 50 artistes, provenant de plusieurs régions du Québec, seront à l’œuvre devant public les 1er, 2, et 3 août au centre-ville de Granby.

 

Par ailleurs, le comité organisateur vous offre la chance de gagner une œuvre par l’encan silencieux qui se déroulera les 1er et 2 août. Également, le volet musical revient cette année avec les prestations des sœurs Corriveau (Isabeau et Mélisande), d’Iohann Laliberté, de Marius Pibarot ainsi que de Jean Wiedrick.

 

Pour la programmation complète et plus d’informations, vous pouvez visitez la page Facebook de l’évènement ou le site Web www.couleursurbaines.org.

 

Les nouveautés de la 17e édition

Sur le balcon de Madame Hortense

L’artiste Marc Hébert revient après quelques années d’absence et  s’installera durant les trois jours de l’évènement sur le balcon du café Madame Hortense  (141 rue Principale). En plus de présenter les œuvres de ses élèves, il invitera les spectateurs à découvrir l’art sous toutes ses formes.

 

«Street Art» apparait

Yvan Lapalme, artiste de «street art», peindra sur du ciment entre les rues Dufferin et Saint-Antoine afin de dynamiser la rue Principale avant l’évènement. «Je souhaite sensibiliser la population à cette forme d’art et la préparer à la 17e édition des Couleurs urbaines».

 

Murales par des jeunes

L’artiste de la relève, Mikael Adam, présente en partenariat avec Atelier 19, une murale collective créée à partir de croquis entrepris par des jeunes de 12-17 ans provenant de milieux défavorisés. Une œuvre à surveiller.  

 

Marceldanslechamp dans les rues

Jean-Olivier Grégoire-Fillion, alias Marceldanslechamp, animera les rues lors de l’évènement. Pour l’occasion, il prendra également les teintes de ce symposium. «Vous allez pouvoir me reconnaitre de loin. Je serai vêtu de couleurs éclatées et serai dans la rue pour vous divertir, peut-être même par de la poésie sur un coin de trottoir».