Toni Lynn Trottier ouvre les portes de son studio

PHOTOGRAPHIE. Depuis qu’elle a reçu sa toute première caméra Brownie, Toni Lynn Trottier a toujours été amoureuse de photographie. Cette passion refoulée pendant de nombreuses années a enfin pu jaillir en 2009 lorsqu’elle a pris la décision de lui laisser toute la place.

Comme elle n’est pas du genre à faire les choses à moitié, la photographe longtemps autodidacte a suivi des classes de maître à l’Université Bishop. Elle continue d’ailleurs de chercher les opportunités de perfectionnement auprès d’artistes qu’elle admire.

Après une carrière dans le marketing et la gestion de centres commerciaux (dont les Galeries de Granby), Mme Trottier s’est fait connaître du grand public par sa candidature à la mairie de Granby en 2009.

«C’était la mairie ou la photo!», lance-t-elle. Sa défaite électorale aura donc donné naissance à sa carrière d’artiste. Depuis, elle parcourt les chemins de campagne, les routes du Québec et des États-Unis, à la recherche de paysages qui l’inspirent.

«Entre le mois de septembre et aujourd’hui, j’ai parcouru plus de 30 000 kilomètres», affirme-t-elle. D’origine américaine, Toni Lynn Trottier embrasse autant les décors de son patelin de West Virginia que ceux des Cantons-de-l’Est. «J’ai épuisé tous les recoins de la Haute-Yamaska», assure-t-elle en jetant un œil aux clichés qui garnissent sa nouvelle galerie.

Ses paysages ruraux commencent d’ailleurs à faire leur marque. Deux de ses œuvres ont remporté des prix dans des concours de photographie aux États-Unis.

La singularité des œuvres de Toni Lynn Trottier se trouve principalement dans le traitement des textures et des couleurs. Fascinée par les teintes du ciel aux heures de transition, elle joue sur la fine ligne entre peinture et photographie.

Son choix de support, sur toile ou sur papier de coton, ajoute à l’ambiguïté. L’artiste a d’ailleurs commencé à intégrer la peinture à ses impressions.

Journées portes ouvertes à la galerie-atelier de Toni Lynn Trottier, le 1er août, de 14h à 20h, et les 2 et 3 août, de 10h à 17h, au Centre culturel France-Arbour, local 310.