Inouk de Granby: une saison de festivités pour les 10 ans de la franchise

HOCKEY. De Coaticook à Granby, des championnats de division et une Coupe Napa à leur 9e année d’existence. Les Inouk en ont fait vivre des émotions à leurs partisans depuis leurs premiers coups de patin lors du calendrier 2005-2006. Pour souligner le 10e anniversaire de la concession, l’organisation convie les amateurs à une série de célébrations au cours de la prochaine saison.

Dévoilement de l’équipe toute étoile de la première décennie (sondage en ligne au www.inouk.ca), mise sur pied d’une association des anciens porte-couleurs de l’uniforme bleu et jaune, entractes animés durant les parties locales, soirée des toutous et le traditionnel «match foule plein». Sans compter, des capsules historiques sur les réseaux sociaux et 12 rencontres sur la route diffusées sur le web. Au programme: pas moins d’une dizaine de rencontres thématiques.

«Le hockey à Granby, c’est le vendredi et on veut qu’il y ait du monde», indique le directeur marketing des Inouk, Richard Gariépy.

Encore une fois cette saison, les Inouk vont mettre le paquet pour dynamiser l’ambiance du Centre sportif Léonard-Grondin. Et comme Granby est de plus en plus une référence dans la Ligue de Hockey Junior du Québec (LHJQ), difficile de faire marche arrière sur le plan promotionnel.

«Il va en avoir pour tous les goûts et pour toute la famille. Je veux que ça soit un happening à tous les soirs», mentionne M. Gariépy.

Et force d’admettre que les Inouk ne font pas les soirées du hockey à moitié. La preuve? Des clubs de la LHJQ commencent à prendre des notes sur ce qui se fait dans le temple du hockey de la rue Léon-Harmel.

Une équipe et sa communauté

À l’arrivée des Inouk à l’automne 2005, bien des gérants d’estrade doutaient de la viabilité de l’équipe surtout après l’euphorie de la Coupe Memorial des défunts Prédateurs et du passage du hockey senior. Dix ans plus tard, le club est plus vivant que jamais.

«Quand on est arrivé, il n’y avait pas beaucoup de gens qui nous donnaient plus d’un an ou deux», raconte le directeur général des Inouk, Marco Bernard.

Le patron des Inouk et toute l’organisation ont donc réussi à faire taire les mauvaises langues en présentant un produit de qualité dans la victoire comme dans la défaite, année après année.

«De passer le cap des dix ans, c’est bien pour nous et la ville et ça démontre que Granby est une ville de hockey», ajoute M. Bernard.