Stéphane Roy à la 50e Coupe Vanier

FOOTBALL. Un arbitre de Granby foulera le terrain lors de la 50e Coupe Vanier. Stéphane Roy s’apprête à revêtir le chandail rayé et à participer au rendez-vous ultime du football universitaire canadien, disputé le 29 novembre prochain au Stade Memorial Percival-Molson à Montréal. Un réel accomplissement pour l’homme de 51 ans.  

Stéphane Roy a déjà deux demi-finales sous la casquette depuis cinq ans. Il poursuit actuellement sa préparation en vue du match. Il a revu les bandes vidéos des deux demies-finales du week-end dernier, question de se familiariser avec certains éléments des deux équipes, les Carabins de l’Université de Montréal et les Marauders de McMaster, qui sauteront sur le terrain en même temps que lui pour la finale.

En tant que juge de champs arrière, les bottés, les passes et les jeux au sol font partie des notions qui capteront toute son attention. «Nous avons chacun un rôle précis sur le terrain. On travaille de pair avec les officiels qui sont sur les lignes de côté», précise-t-il.

Source de fierté     

Le chemin qui mène à une telle participation ne se fait pas sans acharnement, selon le principal intéressé. Il a arbitré un match universitaire tous les week-ends depuis le mois d’août, en plus d’œuvrer à d’autres niveaux, lors de matchs dans la catégorie benjamin à J.-H. Leclerc notamment. «De participer à la cinquantième me rend très fier», lance-t-il au bout du fil. «Je suis reconnaissant des efforts faits par plusieurs des gens qui m’entourent, dont ma famille, pour me permettre d’être de ce match. C’est quand même difficile de se rendre jusqu’au bout et d’avoir la confiance de ses pairs. On travaille en équipe. On ne se rend pas à la Coupe Vanier toutes les années», observe-t-il.     

Gagner ses galons

Les performances des arbitres, tout comme les joueurs, sont aussi scrutées à la loupe. Des superviseurs épient les moindres faits et gestes des officiels pendant la saison et une évaluation de leur travail est ensuite produite. «Moins on fait d’erreurs, et plus on peut se rendre jusqu’au bout, comme dans le principe de l’entonnoir», illustre M. Roy.

L’ancien porte-couleur des Incroyables -il a été joueur et entraîneur- s’est lancé dans le métier à la suite de la naissance de ses enfants. Il compte 20 ans d’expérience en tant qu’arbitre, dont huit comme officiel au niveau universitaire. La saison prochaine lui permettra peut-être de porter de plus lourdes responsabilités sur le gazon. L’accès à un poste d’arbitre en chef est dans les plans du Granbyen.

La Coupe Vanier misera sur deux officiels de l’Ouest canadien, deux de l’Ontario, deux du Québec et un des Maritimes. La sélection québécoise s’effectue dans un bassin de 25 arbitres.