Cylindres de propane en feu à Waterloo

FEU. Les pompiers ont évité le pire, mardi avant-midi, dans le centre-ville de Waterloo alors que des cylindres de propane ont pris feu sur le toit de l’église Saint-Bernardin et que des travailleurs, affectés à la réfection, étaient pris au piège. Le Pavillon St-Bernardin, de l’école de l’Orée-des-Cantons, les employés de l’église et un centre de la petite enfance (CPE) ont dû être évacués.

Vers 10h30, un appel au 911 a été logé pour signaler la présence de cylindres de propane en feu sur le toit de l’église, explique Patrick Gallagher, directeur du Service des incendies de Waterloo. «Quand les pompiers sont arrivés, des employés étaient pris sur la toiture. Ils n’avaient plus accès à leur échelle. Le feu ravageait l’endroit où était postée l’échelle servant à évacuer», poursuit le chef Gallagher. L’échelle a pu être bougée et les employés ont pu évacuer. Entre temps, le Pavillon St-Bernardin, de l’école de l’Orée-des-Cantons, les employés de l’église et un CPE ont été évacués par mesure préventive. Les enfants ont été logés dans le Pavillon Notre-Dame.

«D’en bas, on ne voyait pas dans quel état étaient les réservoirs et si le feu se propageait. On n’était pas à l’abri d’une déflagration, ni d’une propagation. Les bonbonnes auraient pu se transformer en projectiles», souligne le directeur Gallagher. «En guise de prévention, on a préféré évacuer.» Au total, environ 400 personnes ont été déplacées.

Éviter le pire

«Les employés avaient réussi à amortir le feu avec des extincteurs. Les pompiers sont montés au toit et se sont assurés qu’il n’y avait pas de propagation», poursuit M. Gallagher. Le feu s’était propagé au toit et un début d’incendie avait pris naissance. Ils ont procédé à l’extinction. Outre les sapeurs de Waterloo, les pompiers de Bromont ont participé à l’intervention. Une vingtaine de combattants était sur place. Les dommages à la structure de l’église sont évalués à environ 1 500$.

Les pompiers ont ni plus ni moins évité le pire. «L’église a brûlé en 1974 et a été reconstruite en béton. Ce qui m’inquiétait, c’était les bâtiments à côté, dont le centre communautaire qui est fait de matériaux combustibles», note M. Gallagher.

L’enquête du Service des incendies de Waterloo a permis d’établir que les flammes ont pris naissance au niveau d’un bain-marie d’un cylindre de propane. «Il y a eu une problématique à cet endroit et il y a eu une coupure de service», précise Patrick Gallagher. Ce dernier mentionne que la Commission de la santé et sécurité au travail (CSST) a également ouvert une enquête puisqu’il s’agissait d’un chantier de réfection de toiture.