Bromont aura son cross-triathlon

SPORTS. Les adeptes de sports en plein air seront sans doute heureux d’apprendre qu’ils peuvent déjà s’inscrire à un tout nouveau cross-triathlon, le deuxième du genre au Québec. C’est dans le paysage de Bromont qu’il se déploiera pour la toute première fois, le 30 juin prochain.

Si l’épreuve, qui inclut des étapes de natation, de vélo de montagne et de course en sentier requiert certaines aptitudes, son organisateur précise qu’elle ne s’adresse pas qu’aux sportifs élites. L’événement sera en quelque sorte calqué celui de Québec, le XTERRA, mais les distances seront plus courtes. Au final, la compétition bromontoise sera plus accessible aux néophytes, précise François Desaulniers. «Il y aura des gens très forts qui vont y trouver leur compte, mais aussi des gens qui commencent et qui sont à un plus bas niveau», fait-il valoir.

Pour se lancer dans l’aventure, il est néanmoins recommandé d’être au moins de niveau intermédiaire en vélo de montagne. «On ne l’a pas mis extrêmement technique, mais il faut quand même être capable de faire le vélo de montagne. Il y a du dénivelé, mais il n’est pas non plus extrême», précise M. Desaulniers.

Notons que XTERRA fait partie du Panam Tour, un circuit international regroupant une trentaine de pays. Bromont pourrait d’ailleurs s’y ajouter au cours des prochaines années, mais ce n’est pas dans les plans pour cette année. L’un des organisateurs du XTERRA Québec, Alain Deraspe, amène d’ailleurs son expertise aux préparatifs du cross-triathlon de Bromont aux côtés de François Desaulniers.

Pour tous les goûts

Trois formats de compétitions seront offerts aux participants, soit le «standard» (un kilomètre de natation, 22 kilomètres de vélo de montagne et huit de course en sentier), le «découverte» avec des parcours coupés de moitié et le «duathlon», dans lequel la natation est remplacée par deux kilomètres de course. Les circuits peuvent aussi bien s’effectuer en solo qu’en équipe. «Ça permet de ne pas nécessairement être un athlète accompli dans les trois disciplines, mais de commencer pour pouvoir éventuellement y prendre goût. Il ne faut pas oublier qu’un triathlon, ce n’est pas nécessairement trois fois plus d’entraînement, parce que chaque discipline se complète», ajoute l’organisateur.

Bromont, «le site idéal»

Alors que les compétitions sportives en montagne se multiplient aux quatre coins de la province, les organisateurs souhaitent développer le créneau du cross-triathlon dans l’Ouest et ainsi attirer de nouveaux adeptes. «On essaie d’amener les gens à connaître le sport et à avoir la piqûre. Ce sont des événements qui sont très festifs, très amicaux et qui se passent dans la nature. C’est vraiment une atmosphère très plaisante», explique François Desaulniers.

Selon lui, il n’y a pas de meilleur endroit que Bromont, avec son lac et sa montagne, pour parvenir à charmer de nouveaux triathloniens. «La culture est déjà présente, autant pour le vélo de montagne pour lequel Bromont est une référence au Québec, que pour la course en sentier, qui est présente depuis quelques années, avec des événements comme le Bromont Ultra», ajoute le Bromontois, qui a lui-même l’habitude de s’entraîner dans ce décor.
Alors que les organisateurs souhaitent voir l’événement devenir récurrent, ils espèrent réunir pas moins d’une centaine de participants en solo et de 50 à 60 équipes pour la première édition. «On pense conservateur», lance M. Desaulniers, également entraîneur.

Les inscriptions sont déjà commencées et le nombre de dossards est limité à 200. Notons qu’un tarif préférentiel s’applique jusqu’au 4 mars prochain. Pour plus d’information, visitez le www.crosstriathlondebromont.com.