Hôpital de Granby : la crise n’est pas encore passée

SANTÉ. La situation de l’urgence du Centre hospitalier de Granby est encore problématique, même après le déploiement de mesures exceptionnelles visant à la désengorger. L’unité des soins intensifs a d’ailleurs dû être en partie fermée la nuit dernière.

Ce sont quatre lits qui été temporairement fermés, faute de personnel qualifié pour effectuer le travail. Par voie de communiqué, la directrice par intérim des soins infirmiers, Robin-Marie Coleman,  a tenu à souligner «que ce type de décision est rare, mais nécessaire dans les circonstances pour assurer la sécurité des services».

«Si un patient avait dû être hospitalisé aux soins intensifs, l’accessibilité à ces soins spécialisés aurait alors été assurée par l’un des hôpitaux de Sherbrooke», ajoute la gestionnaire. Notons toutefois qu’aucun malade n’a dû être transféré à l’Hôtel-Dieu ou à l’hôpital Fleurimont. L’hôpital de Granby avait aussi demandé un détournement d’ambulances vers le centre hospitalier Brome-Missisquoi-Perkins de Cowansville hier soir, entre 16h et 20h.

Retour à la normale

Si les activités ont, selon le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Estrie-CHUS, repris leur cours normal aujourd’hui (mardi) aux soins intensifs, celles-ci demeurent «fragiles», admet le réseau. Ce dernier a d’ailleurs précisé, toujours par voie de communiqué, qu’un plan d’action était en préparation afin de stabiliser les ressources de l’équipe de Granby.

Notons que selon le CIUSSS de l’Estrie-CHUS, le portrait s’est généralement amélioré dans les trois autres hôpitaux visés par des mesures exceptionnelles mises en place le 14 février, soit l’Hôtel-Dieu, Fleurimont et Brome-Missisquoi-Perkins.

Le réseau de la santé régional a fait savoir qu’aucune entrevue ne serait accordée à ce sujet.