Une entente hors cour entre Granby, Cima et Favreau-Blais

LITIGE. Granby recevra finalement 115 000 $ dans le litige l’opposant aux firmes Cima et Favreau-Blais relativement au dépassement des coûts des travaux majeurs réalisés à la caserne de pompier et du poste de police, en 2012.

Les deux parties en sont récemment venues à une entente hors cour, accord qui a été entériné par le conseil municipal lundi soir sur recommandation du greffe. La requête introductive déposée par la Ville à l’encontre des deux entreprises se chiffrait au départ à près de 377 000 $. Précisons que des erreurs commises par celles-ci ont mené à un dépassement de coûts de plus de 700 000 $ et que la Ville cherchait à récupérer une partie de ce surplus.

Pour le maire de Granby, Pascal Bonin, l’entente à l’amiable valait mieux qu’un procès. «Si on s’en va en procès, ce sont des experts, c’est ci, c’est ça… On s’engage dans des frais juridiques très importants. On s’est dit, à un moment donné,  »est-ce qu’on règle entre les deux? »», explique-t-il.

Un processus modifié

Le premier magistrat explique toutefois que ce qu’il retient de ce dossier litigieux n’est pas la somme à laquelle aura droit la ville, mais bien une modification aux façons de faire qui a découlé. «Est-ce que c’est un bon ou un mauvais règlement? Je vais laisser les gens en juger, mais je peux dire qu’il y a beaucoup de choses qui ont changé dans l’appareil municipal», a-t-il fait valoir.

Ce dernier fait notamment référence au fait que toute la mécanique entourant l’adjudication des contrats a été modifiée; un bureau de projets a été créé au sein de l’administration municipale et tous les contrats sont désormais subdivisés en fonction de l’ingénierie, du contrôle des travaux et de l’architecture. Ce fut d’ailleurs le cas, rappelle l’élu, pour deux contrats importants qui ont été octroyés en 2017, soit le réaménagement de l’Église Notre-Dame et la construction du nouveau centre aquatique.