Un panier pour faire connaître la camerise

AGRICULTURE. Les quelques 80 producteurs réunis sous la bannière de Camerise Québec peuvent désormais compter sur un tout nouveau panier dont le design a été imaginé par une firme granbyenne, Studio Alt Dente. En plus de commercialiser leurs récoltes, il contribuera également à séduire le public.

Ce nouvel outil, qui permettra une plus grande promotion du petit fruit estival, a été lancé mercredi matin aux Petits fruits du clocher, à Sainte-Cécile-de-Milton. De très nombreux producteurs y étaient réunis dans le cadre de la Journée au champ organisée par Camerise Québec et rendue possible grâce à l’appui du Ministère de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ).

Autrefois habitués à procéder à leur mise en marché chacune de leur côté, les entreprises se réuniront désormais derrière une seule image mettant en valeur leurs produits. Celles-ci n’auront qu’à défrayer les coûts du carton, Camerise Québec ayant acquitté le reste de la facture.

«Ça pousse la camerise un petit peu plus loin. Ça nous permet de nous distinguer et d’avoir une visibilité. Il ne faut pas oublier que les gens, après avoir cueilli la camerise, utilisent ce panier-là plusieurs fois», mentionne le président du regroupement, Manuel Gosselin.

Apprivoiser un nouveau petit fruit

Celui qui rêve d’élever ce petit fruit en émergence au même niveau que les fraises, framboises et bleuets admet qu’il reste beaucoup de chemin à faire pour faire connaître cette petite baie nordique, qu’elle soit achetée en magasin ou cueillie directement dans les champs par les consommateurs. M. Gosselin rêve d’ailleurs voir la petite baie bleue, qui se vend dans les mêmes prix, prendre une plus grande place sur le marché de l’exportation, à l’instar de la canneberge.

Premier petit fruit à éclore en saison estivale, ce dernier a tout le potentiel de devenir un aliment de tous les jours dans l’assiette des Québécois, selon M. Gosselin. Encore faut-il, évidemment, faire connaître ce «superfruit» bourré de vitamines et d’antioxydants.

«À mon goût, c’est vraiment le meilleur des petits fruits. Il faut juste le mettre dans la bouche de la personne et le match va se faire tout simplement. Les gens vont revenir et on peut s’assurer qu’il va y avoir un avenir pour la camerise», explique celui qui est également propriétaire des Petits fruits du clocher.
Notons que la Saint-Jean-Baptiste constitue généralement le meilleur moment pour déguster la camerise. Quelque 200 000 lbs ont été récoltées l’an dernier.