Challenger de Granby: les organisateurs satisfaits

TENNIS. Le président du Challenger de Granby, Alain Faucher, dresse un bilan positif de la 23e édition et échafaude déjà des plans pour les années futures.

«Même si la température nous a joué des tours, les résultats en termes d’assistance et de retombées économiques sont similaires à ceux de 2017, notre meilleure édition à ce jour», indique-t-il.

Les organisateurs ont dénombré près de 10 000 spectateurs, mais ces données ne tiennent pas compte de l’assistance sur les terrains numéros un à quatre.

«Nous sommes à repenser l’aménagement du site de manière à avoir un meilleur contrôle sur les entrées et à pouvoir utiliser davantage de terrains durant le tournoi», signale M. Faucher.

Cette année, le Challenger a de nouveau pu compter sur un solide appui de la communauté locale.

«Au-delà de 280 bénévoles nous ont donné un coup de main, tout spécialement au cours du dernier mois. Cela représente 15 500 heures de bénévolat et équivaut à près d’un demi-million de dollars en masse salariale. Il faut également tenir compte du temps alloué à l’événement par le président, les trois vice-présidents et les 18 responsables de comités», précise M. Faucher.

Les contributions d’une centaine de commanditaires locaux – en dons, biens et services – s’élèvent par ailleurs à plus de 110 000 $.

«Nous sommes présentement à la recherche d’un présentateur officiel pour l’événement. Nous recherchons plus spécifiquement une entreprise désirant s’associer au Challenger pour une période minimale de trois ans. Les démarches vont bon train et nous avons bon espoir de pouvoir faire une annonce en ce sens d’ici le printemps prochain», poursuit le président.

Ce dernier nourrit également de grandes ambitions pour le Challenger qui, est-il besoin de le rappeler, franchira le cap du quart de siècle d’existence en 2020.

«Nous croyons que notre événement peut se hisser dans le top cinq des 164 challengers de la planète, voire même au sommet du classement. Ce serait une belle marque de reconnaissance et une excellente source de motivation pour nos bénévoles et nos commanditaires», renchérit M. Faucher.

Le président de l’organisation aimerait également pouvoir atteindre la parité hommes-femmes au niveau des bourses.

«À l’heure actuelle, les femmes se partagent 60 000 $ en bourses alors que les hommes ont droit à une cagnotte de 100 000 $. Même si les règles de l’ATP et de l’ITF diffèrent, la qualité du spectacle offert par les femmes n’a rien à envier à celle des hommes», soutient-il.