Une journée «Hop la vie» à Granby

COMMUNAUTÉ. Métro, boulot, dodo, rythme de vie à plein régime, stress, démotivation, détresse, dépression, perte du goût de vivre. Des signes qui poussent parfois des individus à commettre le geste fatidique; le suicide. Pour éviter l’irréparable, pourquoi ne pas s’inspirer de témoignages inspirants? C’est ce que propose la conférencière Lyne Saint-Amand avec sa journée «Comment s’aimer encore plus fort avant qu’il ne soit trop tard», le 6 octobre prochain, au Centre d’interprétation de la nature du lac Boivin.

Femme d’affaires depuis une vingtaine d’années, Lyne Saint-Amand frappe un mur en février dernier. Sa meilleure amie depuis toujours met à fin ses jours. «C’est un gros vide dans ma vie. C’était ma grande soeur», avoue Mme Saint-Amand.

Face à ce départ soudain, la coach d’affaires décide de vouloir faire du bien autour d’elle et dans la communauté en s’associant au Centre de prévention du suicide de la Haute-Yamaska. De quelle façon? En donnant la parole à cinq conférenciers de renom qui partageront leur vécu avec le public lors de l’événement «Comment s’aimer encore plus fort avant qu’il ne soit trop tard». Le samedi 6 octobre, de 9h à 16h, les gens pourront boire les paroles de Sylvain Guimond (docteur en psychologie du sport auprès d’équipes de la LNH, NBA, NFL), Nathalie Jean (thérapeute), Mélissa Malboeuf (auteure), Véronique Doyon (coach en relation) et Caroline Roy (formatrice et conférencière).

Et en prime, Mme Saint-Amand orchestre cette journée au profit du Centre de prévention du suicide de la Haute-Yamaska (CPSHY). «C’est une journée pour s’aimer», indiqué l’organisatrice.

De son côté, le directeur général du CPSHY, Yves Bélanger, ne pouvait qu’être heureux de voir une telle implication d’une citoyenne. En quête constante de fonds et de visibilité, une activité comme celle de Mme Saint-Amand n’est jamais de trop pour un organisme communautaire. Seulement l’an dernier, le CSPHY a récolté plus de 70 000 $ en levée de fonds.  Selon M. Bélanger, le discours change face au suicide dans la société. «On sent encore un mouvement d’appui dans la population. Avec ces fonds (de l’activité de Lyne Saint-Amand), nous pourrons augmenter le nombre de sentinelles (qui guident et orientent les personnes tenant des propos suicidaires)», mentionne M. Bélanger.

Lyne Saint-Amand n’est pas seule dans cette aventure. Elle peut compter notamment sur le soutien de Julie Girardot, propriétaire du Complexe funéraire Girardot et Ménard. Les billets sont en vente au coût de 60 $. Places limitées. Réservation: https://lynestamand.com/asp-products/6-octobre-journee-pour-la-prevention-du-suicide/