«J’ai toujours eu le logo des Inouk tatoué sur le coeur»_Richard Gariépy

HOCKEY. Parfois cinglant sur les réseaux sociaux et ardent défenseur du hockey rude, le Granbyen Richard Gariépy ne laisse personne indifférent.  Le sympathique personnage, qui a fait connaître le Bleu, Blanc, Jaune à travers mille et une activités promotionnelles, est de retour dans le giron de l’équipe cette saison. Est-ce qu’on risque d’entendre parler des Inouk en ville? Il a fort à parier.

Des joueurs qui prodiguent des conseils aux jeunes du hockey mineur, la soirée des toutous, la gestion des médias sociaux et du site web des Inouk, les entractes animés et la fameuse soirée du match foule plein. Ces initiatives signées Richard Gariépy ont fait jaser lors de son premier passage avec les Inouk. Avouons-le. Voilà que l’organisateur rentre au bercail après une absence de trois ans. Les amours entre Gariépy et les Inouk sont revenus.

«C’est moi qui ai lancé la première perche à Marco (Bernard, président de l’équipe) en pensant qu’il allait me dire non. Je lui ai dit: si tu as besoin d’un bon gars de marketing, tu m’appelleras», a avoué Richard Gariépy sur un ton mi-sérieux, mi-blagueur. «Il m’a répondu instantanément: oui, on se reparle. On s’est rencontré, on s’est entendu et je suis bien content.»

Pour Richard Gariépy, il est inconcevable de voir un Centre sportif Léonard-Grondin amorphe lors d’une partie des Inouk. La magie doit s’opérer. Les soirées du hockey avec un petit quelque chose de plus, c’est le leitmotiv de l’agent promotionnel. De retour après un passage de trois saisons chez les Maroons de Waterloo (hockey senior), Gariépy veut rebrasser à nouveau le temple de la rue Léon-Harmel.

«J’ai toujours eu le logo des Inouk tatoué sur le cœur. Ça…ça ne changera pas», a exprimé Richard Gariépy en entrevue avec GranbyExpress.  «J’ai adoré mes trois années à Waterloo. C’est un autre monde le hockey senior. Au niveau marketing au senior, tu peux te permettre plus de folies, mais les Inouk, c’est un beau défi. Et le défi, c’est de ramener le monde.»

700 spectateurs

Si à une certaine époque, une sortie à l’aréna le vendredi soir se voulait incontournable, la donne a bien changé. Le dollar loisirs, tout le monde se l’arrache et Richard Gariépy en est bien conscient. Comme le Canadien de Montréal après son exclusion des séries, le printemps dernier, le promoteur des Inouk a dû revoir son approche clientèle.

«Le hockey junior, c’est du hockey familial. Et les gens s’attendent à vivre une expérience client. Je veux revoir l’ambiance comme elle était quand j’ai quitté.»

Outre l’arrivée d’un animateur de foule pour les matchs du vendredi, les Inouk proposent aussi une nouvelle zone familiale depuis le début du calendrier 2018-2019,. Prise d’assaut par les jeunes partisans des Inouk entre les entractes, la nouvelle aire de divertissement connaît un succès inespéré, assure M. Gariépy.

Mais au-delà des activités de toutes sortes, une partie de hockey demeure une partie de hockey. Et la victoire amène les partisans en grand nombre dans les gradins.. Rappelons qu’au premier séjour de Richard Gariépy chez les Inouk, l’équipe a d’ailleurs déjà attiré une moyenne de 900 spectateurs en 2013-2014; l’année de la conquête de la coupe NAPA.

«J’aimerais atteindre les 700 spectateurs le vendredi» , a laissé entendre l’agent promotionnel

Comme tout bon vendeur, Richard Gariépy n’hésite pas à lancer des fleurs aux joueurs et à son organisation. «À Granby, on est choyé. On a un bon groupe à l’administration et les Inouk sont toujours bons.» Oui, le promoteur veut revoir des partisans dans les estrades.