Granby met fin à son projet-pilote sur les poules en milieu urbain

MUNICIPAL. Lancé en avril 2017, le projet-pilote sur les poules en milieu urbain, qui devait se conclure le 31 mai 2019, est officiellement terminé. C’est donc dire que le nombre de permis pouvant être distribués annuellement entre les citoyens de Granby ne se limite plus à 50.

Les personnes se soumettant à la réglementation municipale, qui encadre rigoureusement de poules pondeuses, pourront donc toutes obtenir une licence, délivrée au coût de 50 $. Le conseil municipal a officiellement statué en ce sens lors de sa séance régulière du 5 novembre dernier.

«Je ne vois pas pourquoi on ferait le contraire, ça marche!», a fait valoir le maire suppléant, Jocelyn Dupuis, à la sortie de la rencontre. Celui-ci précise que le nombre maximal de permis  n’a jamais été atteint. «La seule chose que je déplore, c’est qu’il n’y a pas eu beaucoup de demandes de permis, mais qu’on est au courant qu’il y a autant de gens qu’avant qui en ont illégalement. On le sait, mais il n’y a pas de plainte», ajoute l’élu.

Selon le règlement en vigueur, il est autorisé de détenir de trois à cinq poules pondeuses vaccinées sur le terrain d’une résidence unifamiliale. Des normes s’appliquent, entre autres, quant à la localisation et aux dimensions de l’abri leur étant destiné. Par ailleurs, les poussins et les coqs sont formellement interdits, de même que les poules âgées de moins de 16 semaines.

Rappelons que la Ville a reçu des demandes relatives à la garde de poules en milieu urbain en avril 2016. Un comité de travail a ainsi été mis sur pied et une consultation publique a eu lieu sur la question en février 2017; une centaine de personnes y avaient pris part. Pour plus de renseignements, visitez le www.granby.ca, dans l’onglet Citoyens.