Deux heures de bonheur musical pour se faire du bien

COMMUNAUTÉ.  Chanter des hymnes à la vie et au bonheur dans un théâtre Palace plein à craquer pour une bonne cause. Ce défi peu banal; l’auteur-compositeur-interprète Luc Gingras se promet bien de le réaliser au profit du Centre de prévention du suicide de la Haute-Yamaska, le dimanche 3 mars prochain dès 19h.

Artiste dans l’âme et grand globe-trotter, Luc Gingras carbure à la joie de vivre et à la musique depuis ses premières notes. En quête d’une cause à défendre, le mélomane a décidé d’organiser un show de musique en soutien au Centre de prévention du suicide de la Haute-Yamaska (CPSHY). Une prestation 100 % gratuite où tous les fonds amassés vont être versés dans la cagnotte du CPSHY.

La recette? Une organisation qui embarque dans le projet, un peu plus de deux mois de préparation, de généreux commanditaires qui défraient tous les frais (salle, techniciens, etc.) et un sympathique musicien accompagné de son groupe <@Ri> Luc Gingras est plus qu’un son <@$p>. Le mandat paraît loufoque, mais le principal intéressé file vers la réussite. Sur les 900 quelques sièges que comptent le Palace, il ne reste qu’une centaine de billets à moins d’un mois du spectacle.

«Souvent, on fait des choses qui valent la peine, mais pourquoi pas faire quelque chose qui vaut la joie. Alors j’avais à cœur de pouvoir me coller à quelque chose qui va avec mes valeurs. Et ma première valeur, c’est l’être humain», a philosophé l’artiste en point de presse.

Étant sur le point de lancer un nouvel album, Luc Gingras admet avoir eu le goût de rendre l’art utile à l’agréable. «Si je peux, avec mon art, donner le goût à quelqu’un de voir la lumière au bout du tunnel (….).»

Avec sa fille, Hadassah, et les membres de son groupe (Éric Sirois, Ryan Baxter, Jérémy Pilloud et Pascal Timothy), l’auteur-compositeur-interprète proposera une virée musicale dans son univers pop-folk-rock. Tellement généreux qu’il va remettre un EP (trois chansons) de son nouvel opus «Comme le jour et la nuit» à tous les spectateurs à la fin du concert. «Si on sauve une étoile, c’est déjà extraordinaire.»

À l’entracte, Luc Gingras et sa bande lanceront un appel à la générosité en passant le chapeau afin de recueillir des dons pour le CPSHY.

«Moi, j’appelle ça entrée libre, sortie payante. Habituellement, les gens paient pour voir un grand artiste (…) C’est pas ça l’important. L’important, c’est de garder des gens vivants.»

Les billets sont disponibles à la billetterie du Palace et au www.lucgingras.com.