Le Club Kiwanis de Granby s’associe à la pédiatrie sociale

PHILANTHROPIE. Souhaitant se réinventer et continuer d’œuvrer au bénéfice de la jeunesse, le Club Kiwanis de Granby s’associe à une toute nouvelle cause. Au moment où elle s’apprête à célébrer en grande pompe ses 80 ans d’existence, l’instance a choisi d’épauler le Centre de pédiatrie sociale de la Haute-Yamaska.

«On le sait, pour les clubs de service, aujourd’hui, c’est un peu difficile. On cherche des membres et des gens pour s’impliquer. On dirait qu’il y a moins d’implication qu’auparavant. Il fallait donc que nous, on change notre approche», explique le président du Club, Michael Drolet. Le regroupement s’est ainsi lancé dans une réflexion stratégique et a décidé d’épouser une nouvelle «cause phare» sur laquelle se concentrer.

Le nouveau Centre de pédiatrie sociale de la Haute-Yamaska (CPSHY), qui possède un point de service à Granby et un second à Waterloo a été choisi. Les fonds récoltés lors de la grande soirée-bénéfice soulignant les 80 ans du Club, le 30 mars prochain à la Distillerie de la Chaufferie, seront versés à l’organisation. C’est également le cas des bénéfices qui découleront des prochaines activités-bénéfices de l’organisation.

Précisons que le maire Pascal Bonin a été choisi président d’honneur de cette soirée, qui se déroulera sous le thème «Gatsby/Années 30» et qui mettra à l’honneur le Mike Goudreau Band. «Je suis très honoré d’être président d’honneur et j’espère que les gens vont embarquer. C’est pour une bonne cause et la pédiatrie sociale en a besoin», a commenté le principal intéressé.

L’actuel premier magistrat a été choisi pour endosser ce rôle pour faire un clin d’œil au fait que le Club Kiwanis a été fondé par l’ex-maire de Granby Horace Boivin, en 1939.

Si le CPSHY a inauguré ses installations en octobre dernier, la porte n’est actuellement «qu’entrouverte», glisse la présidente du conseil d’administration de l’organisme, Lorraine Deschênes. C’est que ce dernier profite d’une aide de 50 000 $ de la Fondation du Dr Julien, mais est également chargé de lever des fonds au sein de sa communauté pour compléter son montage financier. Plus le financement est au rendez-vous, plus d’enfants vivant dans un contexte de vulnérabilité pourront profiter du soutien du centre.

«Il faut payer des gens qui sont qualifiés et qui peuvent légalement poser les actes. C’est moins simple que ça peut en avoir l’air et ça coûte des sous. Les 50 000 $, il faut au moins les doubler», clame Mme Deschênes. Si la régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) rémunère les deux docteures œuvrant sur place, il faut défrayer les services de la travailleuse sociale ainsi que des frais de coordination, ajoute celle qui salue l’implication et la générosité du Club Kiwanis.

À ce jour, 35 enfants ont eu recours aux services dispensés dans les deux points de services; l’objectif est fixé à 100. «On me disait ce matin qu’il y avait déjà des enfants qui attendent à la porte», ajoute la bénévole, ajoutant que les besoins sont bien présents au sein des deux communautés desservies.

Actuellement, les professionnels travaillent l’équivalent de deux jours par semaine au centre, fidèle à la vision du Dr Gilles Julien, qui a développé le modèle de médecine sociale au Québec. Les instigateurs voudraient voir le nombre d’heures être bonifié graduellement pour que les points de service accueillent, en temps et lieu, ses patients de zéro à 14 ans et leur famille à plein temps.

Encore quelques places sont disponibles en vue de la soirée du 30 mars prochain, qui accueillera un total de 80 invités. Les personnes intéressées à se procurer un billet au coût de 80 $ peuvent contacter Michael Drolet au 450-775-3858 ou au kiwanisgranby@videotron.ca.