Vincent Roy apportera confiance et expérience

FOOTBALL. Même s’il a récemment été retranché par les Roughriders de la Saskatchewan au dernier camp d’entraînement de l’équipe, le Granbyen Vincent Roy a savouré pleinement son expérience avec les pros. Il compte d’ailleurs ramener ses apprentissages à Sherbrooke – où il disputera une dernière saison universitaire – pour essayer d’aider le Vert et Or à connaître la meilleure campagne de son histoire.

Pour sa dernière année dans le circuit universitaire, Vincent Roy ne compte pas changer son approche, et ce, même s’il a eu un avant-goût de la Ligue canadienne de football (LCF).

«Mon rôle ne va pas nécessairement changer, reconnaît le joueur de ligne offensive. Il faut que je fasse les choses que j’ai à faire en tant que joueur universitaire. Je n’ai pas la prétention de dire que je vais tout changer. Je vais garder la même attitude positive. Je pense que je peux apporter de la confiance et de l’expérience sur la ligne à l’attaque et sur l’unité offensive au complet. On va tous pouvoir en bénéficier.»

À sa dernière saison dans le circuit universitaire, Vincent Roy, qui fera un certificat en gestion des technologies d’affaires, aimerait bien que le Vert et Or connaisse sa meilleure saison. D’ailleurs, il consacrera toute son énergie afin d’atteindre cet objectif.

«Je ne pense pas aux Roughriders pour l’instant, car c’est dans longtemps, commente le footballeur. Je suis en mode Vert et Or. J’aimerais vraiment qu’à ma dernière année, l’équipe connaisse sa meilleure saison. Tout le monde va travailler ensemble pour y arriver.»

Un sentiment d’urgence

Lorsqu’il a pris part au camp d’entraînement des Roughriders de la Saskatchewan, Vincent Roy a remarqué quelque chose qui lui a rapidement sauté aux yeux et qui ne se voit pas nécessairement dans le football universitaire.

«C’est vraiment le côté business, explique-t-il. Tout le monde est remplaçable et si tu ne fais pas le travail, quelqu’un d’autre va le faire à ta place. Ça apporte un sentiment d’urgence à vouloir devenir le meilleur le plus rapidement possible.»

Avec cette mentalité, le Granbyen estime que son développement s’accélérera lors de la prochaine année. «Je vais être encore plus prêt et je vais arriver en meilleure posture», note-t-il.

Bien sûr, il a été déçu de ne pas réussir à se tailler un poste chez les professionnels dès cette année, mais il aura l’occasion de se reprendre puisqu’il a déjà son laissez-passer pour le prochain camp des Roughriders.

«J’ai déjà mon ticket pour le prochain camp d’entraînement, se réjouit-il. L’expérience que j’ai vécue cette année, je vais la revivre l’an prochain à moins qu’il se passe quelque chose de majeur ou qu’il y ait un imprévu. C’est comme si je reportais mon repêchage à l’année prochaine pour faire l’équipe.»

Une belle expérience

Vincent Roy n’avait jamais vécu de camp de football professionnel avant celui des Roughriders. Parce qu’il était éligible à une dernière campagne universitaire, il se doutait qu’il retournait probablement dans les rangs du Vert et Or de l’Université de Sherbrooke.

«Je savais que j’avais de bonnes chances d’être retranché, mais chaque fois qu’on se fait dire non, ça fait un petit pincement. Je suis vraiment content de la situation quand même. Ça a été une belle expérience avec beaucoup d’apprentissages.»

Au camp d’entraînement, Vincent Roy a découvert de toutes nouvelles techniques et stratégies qu’il n’avait pas encore eu la chance de voir à Sherbrooke. Ayant reçu de bons commentaires des entraîneurs là-bas, il sait maintenant ce qu’il doit améliorer pour fait le saut chez les pros.