Challenger: Polansky aime jouer à Granby

TENNIS. Le Canadien Peter Polansky était loin d’en être à sa première présence au Challenger de Granby au cours des derniers jours. L’athlète de 31 ans  aime revenir dans la région. Il estime jouer le meilleur tennis de sa carrière présentement et il n’est pas près de s’arrêter de sitôt.

Classé 163e au monde au moment d’écrire ces lignes, Polansky a indiqué la semaine dernière que le Challenger de Granby est un événement dans lequel il se sent à l’aise de performer.

«Je suis heureux de jouer ici, a souligné le principal intéressé. C’est une taille décente de Challenger et c’est pourquoi j’accepte de revenir. Je pense que des fois, c’est mieux quand un tournoi est dans une place locale comme ici. C’est le fun, pas seulement pour les joueurs canadiens, mais aussi pour tous les joueurs qui jouent dans ce tournoi.»

Depuis qu’il enfile les services et les retours, Polansky n’hésite pas à dire que seulement quelques Challengers accueillent une foule comme celle de Granby. «C’est une place agréable où jouer; c’est une belle atmosphère.»

Avant le Challenger de Granby, le tennisman avait foulé le terrain à Winnipeg et Gatineau. Il est donc arrivé dans la région avec une bonne préparation puisqu’il avait joué deux tournois un à la suite de l’autre. Cependant, il a subi la défaite en demi-finale contre Yasutaka Uchiyama.

Bien qu’il aime jouer en double, Peter Polansky préfère performer en simple. Et c’est d’ailleurs sa priorité pour le moment.

Encore des années devant lui

Peter Polansky est motivé de poursuivre sa carrière professionnelle puisqu’il a connu du succès au cours des dernières années.

«Les dernières années ont été les meilleures; c’est une motivation pour moi de continuer d’avancer, a-t-il noté. Mon but serait de jouer jusqu’à ce que j’aie 34 ou 35 ans. Je serais vraiment content. Aussi longtemps que je le pourrai, je jouerai. J’apprécie vraiment encore [le jeu].»

S’il avait un conseil à donner aux jeunes joueurs qui souhaitent atteindre l’excellence, Polansky estime que l’apprentissage est la clé du succès pour y arriver.

«Je dirais que c’est d’apprendre le jeu et d’être un étudiant de la partie. J’ai vu des joueurs qui n’étaient peut-être pas aussi talentueux dans leurs années juniors, mais ensuite, ils ont réussi à se classer chez les professionnels. Quand tu es jeune et que tu veux devenir un meilleur joueur, tu ne dois pas mettre trop de pression sur les résultats au début. Même si tu n’as pas les meilleures ressources disponibles, tu dois continuer de te battre [pour atteindre ton objectif].»

Le Canadien a plusieurs années de tennis derrière la raquette, mais si le début de sa carrière était à refaire, il aurait été moins conservateur dans ses choix de tournois.

«J’aurais peut-être fait les choses différemment, a-t-il confié.  J’aurais peut-être dû prendre plus de risques au lieu d’un calendrier plus conservateur. J’aurais souhaité jouer dans des événements plus relevés.»

En bref

Précisons que l’Américain Ernesto Escobedo a savouré les grands honneurs du Challenger de Granby . Il s’est imposé en finale contre le Japonais Yasutaka Uchiyama en deux manches de 7-6 et 6-4.

De son côté, la Québécoise Leylah Annie Fernandez n’a pas été en mesure de savourer la victoire en finale du Challenger, comme ce fût le cas à Gatineau un peu plus tôt. L’athlète de 16 ans s’est inclinée en deux manches de 6-1 et 6-4 contre l’Australienne Lizette Cabrera.