Des papillons pour lancer un nouveau profil en science

ÉDUCATION. L’école secondaire Haute-Ville a profité de ses portes ouvertes, mercredi, pour lancer officiellement son nouveau profil Techno, Environnement, Science et Langues (T.E.S.L.@.) par une envolée de monarques virevoltant ici et là dans les airs.   

Le projet a été amorcé l’année dernière voyant que la demande pour un profil science était bien présente. Pour le moment, un seul groupe de 28 élèves en première secondaire y adhère, mais si les inscriptions croient l’année prochaine, il ne serait pas surprenant de voir plusieurs groupes se former.

«On aurait peut-être pu avoir plus de groupes, mais on ne savait pas quelle [allait] être la popularité du profil, a indiqué Cynthia Laplante, qui enseigne le profil cette année en première secondaire. En même temps, on voulait que ce soit bien fait.»

«À Granby, je pense que oui, [c’est une première], a poursuivi Mme Laplante. On veut faire des projets multidisciplinaires, [donc], faire de l’enrichissement dans l’ensemble des matières. C’est un profil qui est axé aussi sur l’environnement. Bien évidemment, on veut sensibiliser les jeunes aux problématiques des changements climatiques.»

Le nouveau profil de l’école secondaire Haute-Ville permet ainsi aux élèves d’avoir six périodes de science et technologie par cycle de neuf jours plutôt que quatre. Cela vient donc enrichir le programme régulier.

«C’est les élèves du régulier qui choisissent selon leurs intérêts, a-t-elle fait remarquer. Les élèves du profil sont des élèves motivés, qui aiment les sciences, qui sont engagés, curieux et qui veulent toujours en apprendre davantage.»

Pour Mégan Ostiguy, élève participant au nouveau programme, «c’est vraiment amusant». «J’aime ça. […] Ça m’a vraiment accroché et j’ai décidé d’aller là-dedans. J’ai toujours aimé ça les sciences à l’école.»

Un profil pour tout le monde

L’école secondaire Haute-Ville n’a pas fixé de contraintes financières pour qu’un élève puisse joindre le profil, comme l’a expliqué Magalie Laplante, enseignante qui va poursuivre le projet en deuxième secondaire.

«On veut vraiment un [élève] passionné des sciences. Notre travail, c’est d’aller chercher des partenaires, des subventions. Ça, c’est notre grosse recherche.»

«Les projets, c’est vraiment au niveau de l’implication du jeune par rapport à son milieu de vie à l’école, a-t-elle ajouté. On répand ça un peu à la ville, à notre environnement. On va travailler beaucoup dans le milieu.»

Plusieurs partenaires ont déjà levé la main pour participer au nouveau profil de science. C’est le cas notamment du Centre d’interprétation de la nature, de la Ville de Granby, de l’Organisme du Bassin Versant de la Rivière Yamaska, mais aussi du Zoo de Granby.

«Habituellement, le Zoo se présente dans les écoles pour faire des ateliers éducatifs en classe, a rappelé Patrick Paré, du Zoo de Granby. Mais là, c’est une grande première. C’est la première fois qu’on va le réaliser avec l’équipe des services éducatifs et l’équipe de conservation. On va se rendre également en milieu naturel pour faire des inventaires de la faune, du pistage et récolter des insectes. Ce sera un réel plaisir de le faire. L’objectif là-dedans, c’est de prendre conscience de la nature qui nous entoure. Les inventaires vont aussi réellement servir aux biologistes du Zoo de Granby et à la Ville de Granby afin de savoir ce qui se trouve vraiment sur notre territoire. C’est un projet très utile.»

Jeudi matin, les élèves du profil T.E.S.L.@. ont pris la direction de la halte des Générations du lac Boivin pour récolter de l’asclépiade afin d’en apprendre davantage sur les monarques et cette plante. Précisons que l’école secondaire Haute-Ville souhaite aider la Ville de Granby à avoir la mention Or comme «Ville amie des monarques».