Accessibilité: un Prix Orange pour Laflamme & Associés Audioprothésistes

ACCESSIBILITÉ. Un édifice commercial facile fait toute la différence dans le quotidien des personnes à mobilité réduite. Fidèle à sa tradition, la Dynamique des handicapés de Granby et région (DHGR) remet cette année son Prix Orange à Laflamme & Associés Audioprothésistes; un établissement exemplaire en matière d’inclusion.

Deux cases de stationnement bien identifiées pour personnes handicapées, une salle de bain adaptée, des couloirs élargis pour faciliter les déplacements en fauteuil roulant et du personnel courtois à l’accueil prêt à venir en aide à la clientèle. Au terme de sa traditionnelle tournée d’évaluation des commerces de Granby, la DHGR a convenu de remettre la plaque honorifique aux responsables du cabinet d’audiologie.

Avec une clientèle vieillissante et présentant des conditions physiques variables, la notion d’accessibilité a pris tout son sens chez Laflamme & Associés Audioprothésistes lors de l’aménagement des locaux du boulevard Leclerc il y a deçà sept ans.

«L’accessibilité de notre clinique incite les gens à venir chez nous. On nous le dit souvent», a laissé entendre Suzanne Laflamme, associée au cabinet Laflamme & Associés Audioprothésistes.

La coutume de la DHGR de remettre annuellement un Prix Orange et un autocollant au commerçant sensibilisé aux personnes à mobilité réduite se veut symbolique. Un symbole qui prend tout son sens pour l’organisme de défense des personnes handicapées qui travaille à éveiller l’ensemble de la communauté sur l’importance de l’accessibilité.

«Les commerçants sont de bonne foi, mais les aménagements ne sont pas toujours corrects. Dans ces cas-ci, nous sommes en mesure de les référer vers les bonnes ressources. Nous sommes juste là pour faire de la sensibilisation», a rappelé Marie-Christine Hon, coordonnatrice de la DHGR.

Bien qu’on soit encore loin de la perfection en inclusion et en insertion de personnes handicapées, la donne tend à changer dans la communauté, selon Mme Hon. «Dans les nouveaux commerces, parfois, il manque un bouton-poussoir (porte) (…). Mais ça s’améliore.»