Encore bien des projets pour l’OBV Yamaska en 2020

ENVIRONNEMENT. Lutte à la châtaigne d’eau, présentation d’un forum de l’eau, mise en place du programme scolaire «J’adopte un cours d’eau», caractérisation de bandes riveraines, l’Organisme de bassin versant de la Yamaska (OBV) n’a pas manqué de boulot en 2019. Avec une quarantaine de projets déjà en marche ou en voie d’être lancés, l’année 2020 s’annonce tout autant remplie pour l’organisation vouée à la gestion de l’or bleu sur le territoire.

«2019, ç’a été et de loin la plus grosse année de l’histoire de l’OBV Yamaska. Après 20 ans, c’est définitivement la plus importante en raison de nos nombreux projets avec les entreprises (réduction des contaminants et de la consommation d’eau utilisée) et le milieu agricole (intégration de pratiques environnementales)», a laissé entendre le directeur général de l’OBV Yamaska, Alex Martin.

Le directeur général de l’Organisme de bassin versant de la Yamaska, Alex Martin. Photo: GranbyExpress-Éric Patenaude

Parmi les réalisations de l’OBV en 2019, on note le projet de réflexion sur les changements climatiques et les impacts sur l’eau à ses partenaires. Des interventions rendues possibles avec la participation de la quinzaine de spécialistes (ingénieur géologique, géomaticien, écotoxicologue, géographe, etc.) de l’OBV qui mettent à profit leurs connaissances à la sauvegarde de la rivière Yamaska et de ses affluents.

Peu connus du grand public, les OBV ont fait davantage parler d’eux cette année. La grande médiatisation de la crue des eaux au Québec, le printemps dernier, y est pour quelque chose selon M. Martin.

«Le contexte général nous a aidés (…). L’actualité a eu des impacts pas seulement qu’au national, mais ici également. Avec les inondations, et la situation des changements climatiques, on entend de plus en plus de gens dire: qu’en pensent les OBV?»

La suite du forum de l’eau

En octobre dernier, une centaine d’intervenants ont pris part au Forum de l’eau de la Yamaska à l’invitation de l’OBV. De cette rencontre, quatre priorités sur lesquelles agir  sur une période de cinq ans ont été ciblées: la qualité de l’eau, l’érosion des berges, la perte de milieux humides et hydriques et la dégradation de milieux naturels.

Les priorités de la Yamaska étant maintenant connues, il faut passer de la parole aux actes, estime Alex Martin. Dès les débuts de 2020, le DG et son équipe tiendront d’ailleurs une série d’ateliers de création afin de faire du chemin sur les conclusions du forum de l’eau. En d’autres mots, quels sont les gestes concrets à poser?

«Il existe un millier de façons d’agir sur ces quatre problèmes-là. Mais l’idée, c’est de réfléchir sur comment pouvons-nous le faire ensemble dans le bassin versant de la Yamaska. On veut aller chercher les idées des gens», a expliqué le patron de l’OBV Yamaska.

L’OBV entend par ailleurs étendre son programme «J’adopte un cours d’eau» dans d’autres écoles de la région en 2020. Présentée en collaboration avec le Groupe d’éducation et d’éco surveillance de l’eau (G3E), cette initiative permet aux enfants de se familiariser avec l’univers de l’eau à travers une série d’ateliers. Depuis le début de l’année scolaire, des élèves de l’école primaire de Roxton Pond et de l’école secondaire Wilfrid-Léger de Waterloo ont été parmi les premiers à participer à ce projet éducatif.