Adam Emery travaille fort pour passer au prochain niveau

HOCKEY. À défaut de ne pas pouvoir s’entraîner avec ses coéquipiers dans une salle d’entraînement, le hockeyeur granbyen, Adam Emery, a changé son garage en gym le temps du confinement. Même si la motivation est plus difficile à trouver, il travaille fort pour percer l’alignement du Phoenix de Sherbrooke.

Repêché par les Oiseaux, Adam Emery a passé la dernière saison avec les Élites de Jonquière dans la Ligue de hockey midget AAA du Québec (LHMAAAQ) après avoir fait quelques présences avec les Cantonniers de Magog l’année précédente.

Déçu de la fin de campagne abrupte en raison de la pandémie, Adam Emery garde cependant de bons souvenirs de son passage dans le circuit Lévesque.

«Les Élites, c’était une super belle organisation et je tiens à les remercier pour la belle année, a confié le hockeyeur de 17 ans au bout du fil. C’est sûr que c’était un peu plus dur [puisque] que j’étais loin de ma famille, mais je me suis adapté quand même. Elle montait souvent voir mes matchs. Je pense que mon père a raté juste deux matchs cette année. Je suis très reconnaissant envers ma famille aussi. Elle ne m’a pas lâché dans cette épreuve-là.»

«C’est sûr que la fin n’a pas été facile à prendre à cause du virus, mais ça a été une super belle année et j’aurais aimé ça continuer pour aller au tournoi de la Coupe Dodge et finir en remportant le tournoi, a-t-il ajouté. Mais, ça s’est fini de même et je suis super reconnaissant envers l’organisation qui m’a accueilli au début de l’année.»

Le passage à Jonquière du Granbyen lui a permis de peaufiner son jeu défensif grâce au conseil de son entraîneur Maxime Desruisseaux.

«C’était super un bon entraîneur et il m’a amené à un autre niveau de jeu plus défensif, a-t-il reconnu. Je suis super reconnaissant envers lui. Il m’a donné de petits trucs et j’ai mis ça en pratique durant la saison et ça a fait de moi un meilleur joueur défensif.»

Le regard sur le Phoenix

Adam Emery ne le cache pas: le confinement n’est pas facile, surtout au niveau de l’entraînement, mais il garde le rythme pour être prêt lorsque le jeu reprendra.

Adam Emery qui s’entraîne dans son garage pendant la période de confinement. (Photo: Gracieuseté)

«C’est sûr que c’est plate parce qu’on ne peut pas sortir, aller sur les patinoires et continuer notre entraînement progressif pour l’année prochaine, a souligné le défenseur. Mais d’un autre point de vue, j’ai un peu tourné mon garage en gym. Je me suis amené des poids quand le confinement a commencé. Je joue dehors au hockey-roller et je continue à travailler […]»

L’athlète ne suit pas un programme d’entraînement spécifique pendant le confinement, mais il répète des exercices qu’il faisait avec ses coéquipiers.

«Cette année, quand on s’entraînait au gym, j’ai retenu des exercices et je les applique moi-même à la maison et je me fais de petits entraînements un peu inventés qui stabilisent tous les entraînements que j’ai faits cette année, a noté le principal intéressé. Ça se ressemble pas mal. C’est sûr que la motivation est moins là vu qu’on est tout seul. C’est moins évident. Mais je garde mon entraînement à point.»

Celui qui souhaite aller au Cégep de Sherbrooke en gestion de commerce a présentement comme seul et unique but de se tailler une place avec le Phoenix de Sherbrooke. Et il travaille en conséquence.

«Je travaille en considérant que je veux me faire une place l’année prochaine avec le Phoenix, a mentionné le jeune homme. C’est mon seul objectif en tête. C’est sûr que j’ai des plans B, mais mon objectif premier, je vise le Phoenix et je travaille super fort pour y accéder l’année prochaine.»

D’ici là, Adam Emery, qui se considère comme un joueur offensif avec sa rapidité, aimerait améliorer davantage son jeu défensif. Sinon, il va continuer à développer ses points forts.