Inouk: le Cégep «agréablement surpris» de la participation des jeunes

SPORT COLLÉGIAL. Malgré le contexte de la pandémie, le Cégep de Granby a décidé d’aller tout de même de l’avant avec l’ensemble de ses camps de sélection sportifs. Une décision qui lui donne raison alors que plusieurs jeunes ont répondu à l’appel dans le but de se tailler une place parmi les différentes équipes.

«C’est lancé, c’est parti, a indiqué le responsable du sport au Cégep de Granby, René Morin. Je suis agréablement surpris de voir le taux de réponse des jeunes; ils sont là. Même on dirait qu’ils sont plus là cette année que les autres années. Ça va quand même passablement bien.»

Les camps des disciplines d’automne ont été lancés au cours des derniers jours alors que les autres le seront au courant des jours à venir.

«On a décidé d’aller de l’avant dans l’ensemble des camps, a précisé René Morin. […] On a réfléchi évidemment, compte tenu du contexte, sur la stratégie qu’on voulait mettre en place. Avant tout, il était clair pour nous qu’on voulait faire bouger nos jeunes.  Ils ont besoin de bouger. Ils ont besoin de venir à l’école, qui est la priorité numéro un, mais avant tout, il y a un noyau de jeunes qui ont le goût de reprendre leur sport. Donc, on essayait de réfléchir sur ce qu’on [pouvait] faire dans le contexte actuel […].»

Les Inouk du Cégep de Granby ont suffisamment de jeunes intéressés pour former toutes leurs équipes, à l’exception du soccer féminin où on est encore à la recherche de quelques joueuses.

«Là où c’est problématique actuellement, c’est plus au niveau du soccer extérieur féminin, a souligné le responsable du sport.  Ça, c’est circonstanciel. On a moins de filles qui montent au collégial. On l’avait vu venir déjà depuis deux ans qu’on aurait un creux cette année et ça nous frappe. Pour le reste, ça va super bien.»

Quelque 200 jeunes – à l’exception du hockey- avaient signalé leur intérêt à participer à l’un des camps de sélection au moment d’écrire ces lignes. D’ici à ce que les équipes puissent reprendre la compétition, les Inouk se concentreront sur l’entraînement.

«Ce qu’on dit à l’ensemble des athlètes, pour le moment, la seule chose qu’on peut vous garantir dans l’offre de services au niveau Inouk, c’est de vous permettre d’avoir des entraînements, donc des pratiques, d’avoir un coach certifié en avant avec ses adjoints et utiliser les plateaux sportifs avec les équipements. C’est la seule chose qu’on peut garantir, le reste, tout ce qui est compétition, ça, ça sera à venir parce qu’on n’a pas de réponse.»

«Si jamais il n’y a pas de compétitions et que les ligues sont annulées, on invite même nos équipes à poursuivre les entraînements toujours dans le contexte des mesures [sanitaires] mises en place à tous les niveaux», a ajouté le responsable, indiquant que chaque équipe a son ensemble pour respecter normes d’hygiène.

Le responsable du sport des Inouk estime que la pandémie aura permis la découverte de l’activité physique pour bien des gens et que l’année prochaine, l’intérêt pour les camps de sélection devrait être en hausse.

«Si les choses reviennent à la normale l’année prochaine, je pense que ça va exploser encore davantage, a-t-il noté. Les jeunes vont avoir le goût de sortir bouger.  On voit que les gens ont besoin de sortir, de socialiser et qu’ils ont besoin de se mettre en forme. Il y a des bons côtés à la pandémie et il y a de mauvais côtés bien évidemment.»