Centraide Richelieu-Yamaska vous tend la main

COMMUNAUTÉ. Maisons des jeunes, centres d’action bénévole,  organismes d’aide en santé mentale, service d’insertion sociale, maisons d’hébergement pour femmes en difficulté. Au cours d’une année, Centraide Richelieu-Yamaska vient en aide à d’innombrables causes grâce à la générosité du public. Et en temps de pandémie, les besoins restent grands. À l’occasion de sa 65e campagne de financement annuelle, l’organisation invite la population à donner plus que jamais.

«J’ai annoncé au conseil d’administration au mois de janvier que j’acceptais la présidence d’honneur pour une deuxième année de suite. Je l’ai annoncé par contre avant l’arrivée du célèbre COVID-19, mais ça ne m’a pas découragé. C’est sûr qu’on fait une campagne différente cette année», a indiqué Benoit Chartier, président de la campagne 2020.

Pandémie oblige, les visites virtuelles d’entreprises remplaceront les rencontres sur les lieux de travail, a déclaré M. Chartier lors du lancement de la campagne à la maison des jeunes La Barak de Granby.

«Il faut savoir que Centraide est très fort en entreprises avec les dons des employés perçus directement sur leur paye. Donc ça demande beaucoup de visites en entreprises, mais bon, à cause du virus, on passe en mode virtuelle.»

L’an dernier, plus de 2 M$ ont été recueillis. De ce montant, près de 300 000 $ ont été versés à des entités de la Haute-Yamaska, dont La Barak.

«Pour nous, c’est 12 500 $. C’est significatif et c’est important. On se doit d’en organiser des activités (de financement), mais l’aide de Centraide nous permet d’en faire une de moins. Centraide, c’est un coup de pouce essentiel», a confié Marie-Ève Houle, directrice générale de La Barak.

Sous le thème «Imaginez l’impact que nous aurons tous ensemble sur la vie de milliers de personnes vulnérables», la campagne 2020 permettra à Centraide Richelieu-Yamaska d’appuyer 60 organismes de son territoire.

«Pour ce qui est de l’objectif, il n’est pas bien précis puisqu’on s’est dit qu’on va aller chercher ce que la population est prête à donner malgré la COVID parce que beaucoup d’organismes ont encore besoin de cet argent-là», a laissé entendre Benoît Chartier.