DPJ de l’Estrie: hausse de 28,2 % des signalements

JEUNESSE. À l’occasion d’une conférence de presse tenue le 23 septembre, la directrice de la protection de la jeunesse (DPJ) de l’Estrie, Johanne Fleurant, a fait le bilan 2019-2020 de l’organisme. Une année marquée par une forte hausse des signalements. En effet, 7 744 signalements ont été traités dans la région sociosanitaire de l’Estrie en 2019-2020, comparativement à 6 040 en 2018-2019. Il s’agit d’une hausse de 28,2 % par rapport à l’an dernier.

«L’année dernière, c’était l’année suivant le décès de la petite fille de Granby, donc on sait qu’il y a eu une augmentation de signalements qui peuvent être attribués à cet événement», explique la directrice de la DPJ de l’Estrie, Johanne Fleurant.

Toujours au plan statistique, 32,3 % des signalements retenus contre 37,4 % l’an passé et 56,1 % des enfants dont la situation est prise en charge par les DPJ sont demeurés dans leur milieu familial ou chez des tiers significatifs.

Un total de 633 adolescents (contre 624 en 2018-2019) ont reçu des services dans le cadre de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, ce qui représente une augmentation de 1,4 % par rapport à l’an dernier. Notons que cette loi fédérale s’applique aux jeunes de 12 à 18 ans qui commettent une infraction au Code criminel ou qui contreviennent à une loi fédérale.

Rappelons que les directions régionales de la Protection de la jeunesse découlent de la Loi sur la protection de la jeunesse. Adoptée en 1977 par l’Assemblée nationale du Québec, cette loi établit les droits des enfants et les principes directeurs des interventions en matière de protection de ceux-ci.