Investissements: on se fait prudent chez les entreprises de Granby

ÉCONOMIE. Comme le rapportait pour l’ensemble du Québec un sondage récent de l’Institut du Québec (IDQ), à Granby et dans les environs, la crise de la COVID-19 a également réduit les intentions d’investissement des entreprises.  

«De façon générale, il y a une plus grande prudence qui s’installe dans la majorité des entreprises manufacturières. Toutefois, parfois avec quelques mois de retard, tous les projets de construction que nous avions avant la pandémie dans notre parc industriel vont tous se réaliser quand même», constate Patrick St-Laurent, directeur général de Granby Industriel.

Il demeure que la situation est préoccupante pour celui qui dirige cet organisme qui a pour mission d’assurer et promouvoir l’entrepreneuriat et le développement économique et industriel du territoire. «Il y a un autre enjeu en construction, c’est la disponibilité des firmes de construction et des matériaux. On a un également un manque de main-d’œuvre qui fait hésiter des entreprises à investir», relate Patrick St-Laurent qui souhaiterait que les autorités gouvernementales travaillent à une stabilité dans l’offre de travail, ce qui comprend de maintenir les quotas d’immigration non atteints en 2020.

«Avant la pandémie, nous étions à environ 4 % de chômage dans notre région. On avait vraiment une pénurie de main-d’œuvre autant au niveau des journaliers que des différents corps de métier. Maintenant, à 9 %, on revient vers la situation d’avant la COVID. J’entends déjà que l’on manque d’employés spécialisés. La PCU n’a également pas aidé pour recruter des journaliers», ajoute le directeur général de Granby Industriel.

Rappelons qu’un sondage effectué auprès 200 entreprises de partout au Québec commandé par l’Institut du Québec (IDQ) a indiqué que 35 % des entreprises ont l’intention de réduire ou d’annuler leurs investissements en raison de la pandémie. Un autre 35 % d’entreprises n’avaient déjà pas l’intention d’investir.