Le contenu de votre bac bleu bientôt à l’étude

SOCIÉTÉ. Papier, carton, verre, contenant, plastique. Que contient votre bac bleu? C’est ce que compte savoir prochainement la MRC de La Haute-Yamaska qui s’apprête à lancer une étude de caractérisation des matières résiduelles sur son territoire.

«Dans notre cas, on veut étudier autant les bacs roulants des citoyens et des ICI (industries, commerces, institutions) que les conteneurs (des multilogements). Le but, c’est d’aller voir ce que contiennent les contenants, d’identifier les contaminants particulièrement et d’identifier les gestes à améliorer», explique Valérie Leblanc, directrice du service de gestion des matières résiduelles.

Par cette caractérisation, la MRC cherche également à accumuler des données pour améliorer la qualité des matières recyclables livrées quotidiennement au centre de tri.

«Au-delà des matières placées dans le bac, il y a aussi des façons de les disposer qui peuvent être problématiques pour le centre de tri comme le fait de ne pas séparer les matières les unes des autres (le couvercle versus le contenant de verre)», indique Mme Leblanc.

«Et comme les centres de tri sont de plus en plus mécanisés, les robots sont faits pour trier des matières précises et séparées», renchérit la porte-parole de la MRC de La Haute-Yamaska.

Deux phases

L’analyse du recyclage généré dans la MRC sera faite en deux phases par le plus bas soumissionnaire; Le Consortium l’Écho-Logique inc. au coût de 32 000 $, plus taxes. Dans un premier temps, vers la mi-novembre, la firme de Boucherville sillonnera les zones urbaines, semi-urbaines et rurales de la Haute-Yamaska pour échantillonner environ 380 bacs roulants et le contenu de six camions de recyclage. Une deuxième étape suivra ensuite au printemps 2021.

À long terme, la MRC souhaite par cette étude, en outre, réduire son taux de rejet de matières recyclables qui se situe au tour de 13 %.

«Les gens sont habitués de faire le geste de tri. Là, on est rendu à optimiser la collecte et le geste de tri. On est rendu à faire mieux», estime Mme Leblanc.

Selon cette dernière, une caractérisation régionale permettra aussi d’avoir un portrait plus précis du bac bleu.

«Chacun de nous doit prendre ses responsabilités au niveau de l’amélioration des matières recyclables. Plus la qualité des matières va être élevée, plus le système va fonctionner. Et nous, à la MRC, l’une de nos façons pour y arriver, c’est de bien sensibiliser nos citoyens et ça passe par connaître leurs habitudes», rappelle Valérie Leblanc, de la MRC de La Haute-Yamaska.