Projet d’école alternative à Granby: toujours en attente d’une décision

ÉDUCATION. L’attente se fait toujours sentir auprès des membres du comité de parents impliqués dans le projet d’école publique alternative de Granby qui se penchent sur le dossier depuis plus de quatre ans. Pour faire suite à de nombreuses rencontres auprès de toutes les parties, une décision finale sera rendue le 16 juin prochain par le conseil d’administration du Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs (CSSVDC) avant la pause estivale.

À la séance publique du conseil d’administration du CSSVDC du 24 mars dernier, le sujet  portant sur l’adoption ou non d’un projet d’école alternative à Granby a été soulevé lors de la parole au public. La brève réponse du directeur général du CSSVDC, Éric Racine, a toutefois donné espoir au comité de parents quant à la réalisation du projet.

«On est plein d’espoir et on attend avec impatience la décision finale», affirme Olivier Bégin-Caouette, membre du comité de parents. Depuis la création du comité en 2015, bien des actions ont été prises afin de rendre ce projet possible. Le sort de l’école alternative est présentement entre les mains d’un comité spécial où les membres évaluent les différentes possibilités d’intégrer le tout à Granby. Après avoir présenté le fruit de leur travail aux membres du Conseil d’administration du CSSVDC la semaine dernière, les membres ont été invités à retourner à la table à dessin pour poursuivre leurs travaux. Une décision somme toute encourageante, selon Olivier Bégin-Caouette.

«Ce que l’on comprend, c’est qu’ils sont arrivés avec des scénarios au conseil d’administration et celui-ci les a renvoyés faire leur devoir. Il y a quelque chose de positif dans le sens où ce n’est pas un non catégorique, mais on sent qu’il y a certainement des hésitations. Il n’y a pas unanimité dans le groupe, ça c’est clair», explique-t-il.

Un long processus

Sur la table depuis 2015, le projet d’école alternative à Granby est un souhait convoité chez bien des parents du coin. Malgré la lenteur des débouchés, le comité ne perd pas espoir à voir ce projet se réaliser dans un futur rapproché.

«Le processus est laborieux, mais on n’est pas les seuls à faire face à une telle lenteur. Si on se compare aux démarches entourant l’école alternative à Magog qui se sont échelonnées sur plus de huit ans, nous ne sommes pas les pires. Le temps moyen pour mettre sur pied une école alternative est de deux ans, du moment entre le dépôt du projet et la création de l’école», précise Olivier Bégin-Caouette.

Si le CSSVDC donne son feu vert le 16 juin, le comité de parents devra s’activer rapidement pour procéder l’inauguration officielle qui pourrait être prévue à la rentrée des classes en août 2022.

«Si on a la réponse est positive en juin, on va devoir procéder aux inscriptions en février 2022 et ficeler le tout pour septembre 2022. Ça nous laisse peu de temps pour nous préparer, mais c’est correct, car on préfère mieux un oui à toute vitesse que de se faire dire non», conclut le membre du comité de parents.