Une exposition photo en l’honneur de la rue Principale

En symbiose avec la nature, la nouvelle exposition en plein air La rue Principale en photos affiche présentement ses couleurs aux abords de la passerelle Miner. Un projet photo mettant en vedette 22 clichés historiques du centre-ville de Granby réalisé par l’équipe de la Société d’histoire de la Haute-Yamaska (SHHY).

CULTURE. Après plusieurs mois de travail, les membres de l’équipe ont récemment dévoilé au grand jour l’exposition photo étalée sur plusieurs mètres. Les passionnés d’art et d’histoire seront ravis d’admirer les 22 panneaux répertoriant les archives de la rue Principale allant du 19e siècle jusqu’en 1980. Un travail de minutie pour l’équipe de Cecilia Capocchi, directrice générale de la SHHY, qui a conceptualisé le projet de A à Z.

« On voulait mettre en valeur l’histoire de la rue Principale en photos. Ç’a demandé beaucoup de travail, mais on a réussi à choisir les plus belles photos et les plus parlantes », précise Cecilia Capocchi. Le fil conducteur de cette œuvre découle sur les différentes fonctionnalités du centre-ville selon son époque. Des photos illustrant l’aspect commercial, institutionnel et du divertissement sont alors mis de l’avant pour illustrer l’entité du projet. Plus près de notre époque, un panneau affichant les néons des restaurants chez Trudeau et de la cantine chez Ben illuminant la rue Principale dans les années 70 fait aussi partie du décor de l’exposition.

Perdurer dans le temps

Bien que les 22 panneaux soient cloués au sol pour quelques semaines, il est probable que ce projet soit transposé ailleurs dans la Ville. N’ayant pas établi de plans précis pour l’instant, la direction de la Société d’histoire se penche présentement sur les différents scénarios qui s’offrent à elle. « On n’a pas encore défini le nouvel emplacement qui pourrait accueillir l’exposition, mais la rue Principale elle-même pourrait être une bonne option. Ça pourrait être une belle façon d’animer la rue durant les travaux et de faire vivre l’exposition », affirme la directrice de la SHHY.