Complexe Artopex: la Ville confie sa gestion à Granby Multi-Sports

MUNICIPAL. Propriétaire du Complexe Artopex depuis le 1er septembre dernier, la Ville de Granby a finalement fait son choix pour régir le plateau sportif de la rue Robitaille. Ce mandat vient d’être accordé à Granby Multi-Sports (GMS), a confirmé le conseil municipal par voie de résolution, hier soir.

Ce choix organisationnel n’engendrera toutefois pas de bouleversements importants à court terme. Toutes les ententes signées (ligues sportives, écoles, etc.)  par l’ancienne administration du Complexe Artopex seront respectées par la Ville, a précisé le maire Pascal Bonin.

Du côté de la Ville, on souhaite s’accorder du temps pour établir le modus operandi du centre sportif avec les instances de GMS d’ici le début de 2022. 

«Avec la date d’achat (1er septembre) et les sessions qui commencent, on n’a pas eu le temps de travailler un protocole aussi élaboré qu’on l’aurait souhaité.» «On va honorer toutes les locations et on a choisi de prendre les prochains mois pour regarder l’entente avec M. Giard (Stéphane Giard, conseiller municipal responsable du comité sports). C’est juste une question de délais et on ne voulait pas fermer le centre parce qu’il n’y a pas d’entente», a indiqué le maire de Granby.

Au moment de l’annonce de la transaction en mai dernier, le maire Bonin avait laissé planer le doute quant à la possibilité de ne pas confier la gestion du complexe à GMS. Bien que les relations entre l’organisme et la Ville n’aient pas toujours été au beau fixe, la situation semble s’être améliorée.

«GMS et la Ville, c’est une relation de couple qui a eu certaines difficultés dans la dernière année. Mais comme un couple, on s’est parlé et on a recommencé à s’aimer», a illustré le maire. «Des fois, pour des raisons x, y, on ne s’entend plus vraiment, mais finalement on met les cartes sur table, on se dit les vraies choses et ça peut progresser. C’est ça qui est arrivé avec GMS.»

Outre la nomination prochaine d’un gestionnaire pour veiller au bon fonctionnement du centre sportif, la Ville versera par ailleurs des fonds supplémentaires à GMS pour la gestion des opérations du site de la rue Robitaille.

Au-delà des différends, la population sort gagnante puisqu’elle aura accès à une installation sportive acquise à un excellent prix (5 M$), soutient l’élu.

«Honnêtement, on est très chanceux d’avoir réussi à négocier une entente aussi avantageuse pour nos citoyens (…). Pour nous, c’était impossible de le construire à  5 M$. On parlait plus de 8 à 10 M$ et c’était avant la pandémie. Aujourd’hui, c’est plus au tour de 12 à 15 M$. Ça commence à faire beaucoup de sous.»