L’ex-usine Cresswell: un lieu parfait pour des logements abordables, croit Robert Riel

ÉLECTIONS MUNICIPALES. Le conseiller sortant Robert Riel croit que la mini forêt urbaine à 10 M$ proposée par l’aspirant maire Jocelyn Dupuis est une lubie. Au lieu d’y planter seulement des arbres, le candidat du district 7 aimerait plutôt y voir pousser des logements abordables pour soutenir les familles et les personnes âgées à la recherche d’un toit. 

« La Cresswell, ça fait longtemps que je veux qu’on règle le dossier (…). Ici, on peut mettre n’importe quel bâtiment. Le terrain est contaminé en très grande profondeur et ça ne change rien. On n’a pas besoin de creuser plusieurs mètres de profondeur pour élever un bâtiment. Et le zonage le permet », a fait savoir Robert Riel en conférence de presse.

Bien qu’il soit en faveur de la protection de l’environnement, le candidat préfère voir apparaître une tour à logements de six étages sur le site de la rue Léon-Harmel. Un geste concret qui permettrait de densifier l’un des lots disponibles dans le périmètre urbain, assure-t-il.

Selon M. Riel, l’arrivée d’un immeuble à logements misant sur la mixité (jeunes familles, personnes seules, aînés) viendrait cadrer avec la vie de quartier du secteur 7. À cela s’ajouterait un décor composé de verdure, de jardins d’eau et d’arbres contrairement à la forêt urbaine imagée par Jocelyn Dupuis. Un projet qui ne tient pas la route d’après le conseiller qui sollicite un 3e mandat.

« Je peux pas croire qu’on va payer 10 M$ pour une bâtisse et y installer un boisé. Bein voyons donc. »

« Moi, je vais me battre pour avoir la majorité des conseillers de mon bord pour qu’on achète cette bâtisse. C’est mon cheval de bataille », a déclaré M. Riel. Sans trop vouloir se mouiller, le candidat a mentionné qu’il pourrait en coûter aux environs de 10 M$ à la Ville pour mettre la main sur le terrain et démolir le bâtiment industriel vétuste.

Autres priorités

 À sa première sortie publique depuis le début de la campagne, Robert Riel en a par ailleurs profité pour étaler sa liste de priorités électorales: amélioration du réseau d’infrastructures (aqueduc, égout, pluvial, trottoirs, rues), finalisation du réseau cyclable, transport urbain et accès au centre aquatique gratuits pour les 70 ans et plus.

Mais le principal combat qu’entend livrer M.Riel au nom des citoyens de son district et des autres quartiers au lendemain de son élection, c’est le déneigement des trottoirs. 

«Moi, ce qui m’insulte, c’est de voir des gens marcher dans la rue; des personnes âgées, des enfants, parce qu’on veut sauver des sous. C’est assez. Il faut déneiger les trottoirs.»

La réduction de la limite de vitesse dans certaines rues à proximité des résidences pour aînés et des écoles fait également partie des engagements du candidat. Président du comité de circulation jusqu’à la dissolution du conseil, Robert Riel veut bien faire les choses en réclamant un plan directeur afin de cibler les secteurs à privilégier à travers la ville.