Prendre la pose dans les airs 

BIEN-ÊTRE.  Bien que différent par sa technique, le yoga-fitness aérien est une pratique de plus en plus courante chez les adeptes de cette discipline. Contrairement à une classe traditionnelle, les cerceaux et tissus suspendus habillent présentement le LOFT 102 Studio aérien sis sur la rue Cowie à Granby. Un endroit qui rallie, à la fois, le développement de la force musculaire et la capacité à lâcher prise.

Technicienne juridique de formation, Monik Ménard a décidé de faire le saut en ouvrant son propre studio de yoga aérien en 2015. Un projet qui jongle parfaitement avec ses passions pour le cirque et le tissu aérien. La formatrice enseigne donc à toutes les femmes et jeunes filles souhaitant s’initier à cette discipline dans son studio aménagé de façon à respecter les consignes sanitaires établies. À plus de deux mètres de distance les unes des autres, l’enseignante propose une série de positions améliorant l’équilibre tout en adoptant de nouvelles postures de type acrobatique. Moins connu auprès du public, ce type de yoga diffère des autres pratiques offertes un peu partout dans la région. « On appelle ça du yoga fitness aérien, mais ce n’est pas la même chose que du yoga dit traditionnel. Il y a des positions qui se ressemblent, mais le plaisir dans tout ça, c’est qu’on les pratique dans les airs », affirme Monik Ménard. 

Somme toute, le moment de détente et de relaxation s’opère très bien aussi à un mètre du sol, assure la propriétaire. « Une fois en position, on prend ça relax et on prend notre temps pour bien se connecter avec notre corps », renchérit-elle.

Une pratique pour tous

Depuis plus de cinq ans, le studio aérien accueille des personnes de tout niveau désirant découvrir de nouvelles avenues au yoga. Autant des débutantes que des expertes se partagent le studio et évoluent à leur rythme aux directives de l’enseignante. Une méthode qui plaît grandement aux participantes. « J’ai des personnes  qui ont fait de la gymnastique toute leur vie et d’autres qui viennent pour se »challenger« un peu. C’est beau de voir leur évolution et l’entraide qu’elles portent entre elles », souligne Monik Ménard.