Repartir sur de nouvelles bases pour l’École de danse Maryse Blanchard
COMMUNAUTÉ. Chamboulés par un incendie ravageant les anciens studios en septembre dernier, les cours ont repris de plus belle à l’École de danse Maryse Blanchard au grand bonheur des danseurs. Un revirement de situation pour les codirectrices Maryse Blanchard et Catherine Hamelin qui ont su trouver un nouveau local situé sur la rue Cowie, et ce, en moins d’un mois.
Malgré les circonstances, la session d’automne a pris son envol le 2 octobre dernier où une centaine d’élèves ont pu renouer avec leur passion.
Une histoire digne d’un film alors que les deux codirectrices ont vu leur studio des 15 dernières années être la proie des flammes à quelques jours de la reprise des classes. Optimistes, ces entrepreneures ont repris le contrôle de la situation en cherchant un nouveau local en ville. Quelques jours leur ont suffi pour trouver le nouvel emplacement, situé au 833, rue Cowie, qui répond à tous leurs besoins. Deux grands locaux ainsi qu’un coin bureau ont été aménagés pour accueillir à nouveau leur clientèle. Une situation qui devait se régler rapidement afin de poursuivre leurs activités quelque peu bousculées par la crise sanitaire.
« Pour nous, c’était prioritaire de pouvoir donner des cours cet automne, surtout après les deux années difficiles que nous avons vécu avec la pandémie. Suite à nos recherches, c’est comme si ce nouvel emplacement nous attendait. C’était parfait pour reprendre rapidement », affirme la codirectrice de l’école de danse, Maryse Blanchard.
Situés au rez-de-chaussée, les nouveaux locaux permettront d’offrir des cours de danse adaptée aux personnes vivant avec un handicap physique ou intellectuel. « Avant, c’était impossible d’offrir ce genre de cours, car nos locaux étaient dans un sous-sol et il n’y avait pas de façon d’y accéder en fauteuil roulant. Avec les différents accès offerts, on a la chance de pouvoir mettre de l’avant ce projet », explique Maryse Blanchard.
Un élan de solidarité
Au lendemain de l’incendie, des messages d’encouragement ont été envoyés par dizaine aux deux copropriétaires. Autant des parents d’élèves que des enseignants d’autres écoles de danse ont offert leur aide afin de remettre rapidement sur pied cette institution. « On a eu du soutien incroyable. C’était très touchant de recevoir plein d’offres d’aide », mentionne Mme Blanchard. L’enseignante s’est même fait offrir de poursuivre ses cours avec les groupes de concentration danse de l’école secondaire Haute-Ville dans les locaux de l’école de danses latines Madessimo le temps de se trouver un nouvel espace de création. « C’est la propriétaire de cette école de danse, Nancy Madison, qui m’a offert gentiment son local. Cette femme a un cœur tellement généreux, c’est incroyable », souligne la copropriétaire.