Course d’orientation: Étienne Jacques, un jeune champion de 11 ans

SPORTS. Étienne Jacques est un jeune athlète qui spécialise dans la course d’orientation, un sport où en plus de réaliser un parcours dans le meilleur temps possible, on doit s’orienter à l’aide d’une carte et d’une boussole. Bien qu’âgé de 11 ans, l’élève de l’École Saint-Bernard de Granby a gagné récemment les championnats canadiens chez les 15 ans et moins. Au niveau du Québec, Étienne s’est classé 2e chez les 16 ans et moins.

«La course d’orientation, c’est un genre de chasse au trésor où il faut trouver des points de contrôle qui s’appellent des balises», explique clairement le jeune athlète qui en plus d’être un athlète d’excellence est un bon pédagogue du sport que Philippe Côté-Jacques, son papa, lui a fait découvrir.

«À un an, j’ai commencé dans le sac à dos de mon père. Depuis, j’aime vraiment ça. J’aime courir, être dehors et trouver des balises en utilisant mon intelligence. Elles sont parfois sur des roches et tu peux faire des azimuts y aller par des sentiers. Dans le fond, avec le coin de la boussole, tu peux t’enligner avec le nord », ajoute celui qui pratique la course d’orientation un peu partout au Québec et en Ontario.

«Quand je vais en compétition, on y va en famille. Tout le monde fait de la course. Je veux beaucoup continuer. Mon but, c’est de devenir champion du monde», indique le déterminé Étienne Jacques qui invite les intéressés à se renseigner auprès du club Accro O Sport (https://accroosport.org/).

La course d’orientation: c’est quoi ?

«Il s’agit à la base d’un exercice militaire qui voit le jour en Scandinavie au XIXe siècle, ce qui explique la combinaison de la carte, de la boussole et de l’exercice physique. Il devient populaire dans les années 30 auprès des scouts et des professeurs d’éducation physique, puis se développe mondialement à partir des années 60. Aujourd’hui, en plus de la France qui compte plus de 200 clubs, les nations les plus mordues de course d’orientation sont les pays nordiques, la Suisse, l’Europe centrale et l’Europe de l’ouest. En ce qui concerne la difficulté, il existe 6 niveaux de course, de la découverte à la compétition extrême, avec des parcours de plus en plus complexes. En plus de débuter par des courses à votre niveau, vous évitez aussi les mauvaises surprises», indique la Fédération québécoise de course d’orientation (FQCO).

«En randonnée ou en marche pédestre, en course à pied, en vélo de montagne, à ski ou en kayak, la course d’orientation s’adapte à tous les environnements. D’ailleurs, en plus des formats classiques de longue ou moyenne distance en nature, la course d’orientation propose de plus en plus de variantes comme des sprints en ville, des courses en duo ou en équipe en relais et des raids multisports», selon la FQCO.

Pour information: https://courseorientationquebec.ca.