COVID-19: Un bilan mi-figue, mi-raisin pour l’Estrie

SANTÉ. Le Dr Alain Poirier, de la Santé publique de l’Estrie, le Dr Stéphane Tremblay et Yann Belzile respectivement président directeur général et directeur des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques du CIUSSS-CHUS de l’Estrie, se sont présentés via les réseaux sociaux afin de faire le bilan actuel concernant la crise sanitaire due à la COVID-19.

Selon la Santé publique, la région enregistre sept décès supplémentaires en deux jours, pour 400 au total depuis le début de la pandémie. De plus, Omicron, à l’instar de la province, est maintenant majoritaire en Estrie.

Yann Belzile, directeur des ressources humaines, communications et affaires juridiques, a fait mention qu’environ 1400 employés au sein de l’organisation seraient atteints par le virus, et ce, sur un rythme soutenu de 100 employés contaminés par jour pour 100 qui reprennent le travail. Cette situation statique devrait persister pour quelques semaines encore, donc la priorité est mise sur le maintien des soins courants.

D’ailleurs à moins d’avis contraire, les citoyens sont appelés à se présenter à leur rendez-vous. Un accent sur la prévention sanitaire est aussi dans les priorités de l’organisme.

Bilan du PDG du CIUSSS-CHUS

Le Dr. Stéphane Tremblay est tout de même resté rassurant en affirmant qu’Omicron semblait moins virulent que les autres variants. La vaccination se poursuit suivant une évolution positive, mais les acteurs de la santé, toujours selon les dires du docteur Tremblay, sont mieux armés face au virus. « On connaît mieux le virus, nous ne sommes pas comme en avril 2020. »

Le patron du CIUSSS de l’Estrie a aussi précisé que les patients ne nécessitant pas de soins spécifiques peuvent rester dans leur environnement. La clientèle impromptue est également à la hausse, des patients qui ont un rendez-vous pour un autre problème apprendraient leur positivité à la COVID-19 en consultant.  Du côté des soins, la modulation des services serait de niveau 4, ce qui veut dire, avoir 130 lits de disponibles pour les personnes atteintes par le virus, entre autres. Pour l’instant, il est question de 120 hospitalisations, dont 23 aux soins intensifs.