Antoine Désourdy se lance en politique municipale

Antoine Désourdy, petit-fils de Roland Désourdy, fondateur de Bromont, devient le premier représentant de la troisième génération à faire le saut en politique municipale en briguant le poste de conseiller dans le district 5. Le développement responsable, la famille et la qualité de vie des Bromontois sont au centre de ses préoccupations. 

«Ça fait plusieurs années que je songeais à me présenter en politique municipale ou autre», affirme Antoine Désourdy d’entrée de jeu.

«Mon grand-père, comme tout le monde le sait, a fondé la ville de Bromont, dont je suis très fier. Il n’y a pas si longtemps, je me disais qu’avec ma job, je n’aurais jamais le temps de servir les citoyens. Mais je suis résident permanent de Bromont depuis maintenant deux ans, et j’ai vu certaines lacunes au niveau du développement du noyau de la ville qui affectent surtout les jeunes familles et les aînés. C’est à ce moment-là que j’ai choisi de m’impliquer pour les élections du 3 novembre», enchaîne le père de famille de 35 ans, qui a étudié en administration à l’Université Concordia.

Le candidat, qui se présente comme conseiller indépendant, insiste : son implication en politique municipale n’a rien à voir avec les «chicanes de famille» actuelles.

Son père, Gérald, et son oncle, Robert Désourdy, font partie de Protégeons Bromont. Le mouvement demande un moratoire à la Ville de Bromont sur le projet immobilier Val 8 proposé par son oncle Charles Désourdy, PDG de Ski Bromont. 

«Ski Bromont est un atout important pour la communauté de Bromont. Ils font d’excellents projets. Je respecte énormément cette entreprise, et mon implication n’est pas du tout en relation avec leurs projets, plaide le directeur de la construction du projet immobilier Parc sur rivière. Je suis favorable à tout développement responsable, mais qui respecte le plan de développement durable de Bromont.»

Campus scolaire sportif

Antoine Désourdy déplore le manque de vision actuel de la Ville pour garder les familles et les jeunes à Bromont.

«À partir du primaire 6, ils doivent s’en aller à Cowansville ou à Granby. Je pense qu’avec le flux de population qui augmente considérablement, on a des statistiques qui indiquent qu’on aurait 500 élèves prêts à aller à l’école secondaire ici. Chaque année, on a environ 100 élèves finissants du primaire qui sont prêts pour le secondaire. Je pense qu’il faudrait commencer à réfléchir à un endroit au centre-ville pour un campus scolaire sportif planifié intelligemment.»

Après une «adolescence active», le petit-fils du fondateur de Bromont a participé à plusieurs triathlons et Iron Man.

C’est en s’entraînant qu’il a réalisé qu’il devait s’éloigner, encore une fois, vers Granby ou Cowansville pour aller nager.

«Si on met tout ça ensemble avec ma nouvelle famille et le nouveau quartier où je vais résider en novembre (Carré des Pins), j’ai décidé de m’impliquer pour faire en sorte que les jeunes familles et les aînés puissent avoir une meilleure vie à Bromont», souligne-t-il.

Mais pour ce faire, ça prendra «une économie forte».

«Ça fait plusieurs années que Bromont n’a pas accueilli d’industrie dans son magnifique parc. Ça va faire partie de mon mandat d’essayer de trouver des PME et des entreprises pour s’y établir. Et de faire en sorte que l’économie de Bromont reprenne dans le parc», conclut Antoine Désourdy.