C’est la cohue dans le milieu du jardinage

JARDINAGE. Présentement à nos portes, la saison du jardinage et de l’horticulture connaît une fois de plus un grand engouement auprès des passionnés des potagers et des vivaces. Le Centre Jardinage Granby a même dû ouvrir ses portes deux semaines plus tôt cette année en raison de la forte demande.

Pour une seconde année consécutive, la tendance se maintient dans le domaine du jardinage où l’achalandage se fait grandement sentir en début de saison au Centre Jardinage Granby. «L’année dernière, on avait pensé que les gens avaient pris goût à l’horticulture, mais ça n’a rien à voir à maintenant. C’était juste un avant-goût de ce qui nous attendait», précise Charles Fortier, directeur du Centre Jardinage Granby.

En pleine période des semis, les employés accueillent en moyenne plus d’une centaine de clients par jour. Une hausse  marquée par rapport aux dernières années où une trentaine de clients visitait la succursale à pareille date.

Pour pallier à la demande, la direction a récemment engagé de nouveaux employés. Un autre défi pour le directeur à la recherche de personnes motivées et quelque peu connaisseuses du domaine. «C’est difficile de trouver des gens. Il y en a qui ont le goût de travailler parmi nous, mais il y a quand même certaines connaissances de base qui doivent être acquises. On a trouvé des gens géniaux, mais si j’en avais eu une dizaine de  plus, je n’aurais pas dit non», souligne Charles Fortier. Une tendance qui tient à changer, selon le directeur, où de plus en plus de jeunes s’intéressent à l’horticulture et de ce fait même, pourraient  prêter main-forte à l’entreprise dans les futures années.

Prévoir le coup

Comme bien d’autres centres de jardinage, l’équipe de M. Fortier s’est préparée d’avance pour recevoir les produits escomptés tout au long de la saison. «Cette année, avec les fournisseurs, on avait prévu le coup. Ça va très vite, mais pour l’instant ça va bien au niveau des disponibilités», affirme M. Fortier. Étagères bien garnies pour l’instant, certains clients se ruent dans les différentes rangées pour s’approvisionner de différents produits par peur d’une éventuelle pénurie ou d’une fermeture temporaire due à la pandémie. Un approvisionnement  qui varie d’un fournisseur à l’autre en fonction de la demande.

«Au niveau des vivaces, même si je souhaite en avoir 60 d’une sorte et que lui peut m’en envoyer 30, je vais recevoir ce qu’il peut me fournir. Je ne peux pas nécessairement en avoir d’autres, parce que les fournisseurs produisent en fonction de la demande. La majorité des clients comprennent bien. Il y en a toujours qui sont un peu déçu, mais on fait tout en notre possible pour essayer de les accommoder», conclut Charles Fortier.