Collège Monseigneur Prince: des retrouvailles pour le 50e anniversaire de la promotion 1969

COMMÉMORATION. Cinq décennies après avoir complété leur cours classique au Collège Monseigneur Prince de Granby, les finissants de la cohorte 1969 vont revivre leur graduation à l’occasion d’une journée retrouvailles au Golf Miner, le 5 mai prochain.

Administré par les Frères Maristes de 1949 à 1971, le Collège Monseigneur Prince, dont l’édifice abrite aujourd’hui l’école Sainte-Famille, était la porte d’entrée, à l’époque, pour accéder aux études universitaires. Pour la cuvée 1969, ce passage au collège de la rue Dufferin a été des plus marquants au point où des membres de la confrérie organisent des retrouvailles aux cinq ans depuis trente ans. Et comme 2019 marque les 50 ans du groupe, tout ce bon monde est convié à cette réunion amicale.

«Ce collège a eu beaucoup d’importance à Granby à une certaine époque. Malgré le fait qu’il n’existe plus depuis 1971, on a un groupe de gradués qui a encore de l’intérêt à se revoir tous les cinq ans depuis 1989. Ça va faire 50 ans et c’est probablement la dernière rencontre de ce type-là qu’on aura», a indiqué Mario Ménard, l’un des porte-parole de la cohorte1969.

Même après toutes ces années, M. Ménard et ses acolytes prennent un malin plaisir à se remémorer des anecdotes du temps passé au Collège. L’esprit de communauté est toujours bien existant. Le GranbyExpress en a été témoin lorsque le groupe est débarqué dans les bureaux du journal.

«Le Collège Monseigneur Prince, ce n’est pas un édifice, c’est une vie de groupe formatrice qui nous a réunis et qui nous réunit encore aujourd’hui», a raconté Robert Marquis.

La promotion 1969 comptait 59 étudiants, dont 52 sont toujours vivants, a rappelé Serge Fontaine.

Le collège et les bouleversements

L’émergence des Beatles, le festival Woodstock, la Guerre du Vietnam, les manifestations étudiantes de mai 1968 en France, l’Expo 67, le premier homme sur la lune, la Révolution tranquille et la laïcisation des maisons d’enseignement au Québec. Les étudiants de 1969 inscrits au Collège ont été des témoins privilégiés de ces principaux bouleversements sociaux. Enseignant au Collège alors que la jeunesse québécoise s’éveille, Alfred Marchand se souvient de ce vent de changements

«C’était un moment historique. C’était la fin des collèges classiques puis ça annonçait la création des cégeps et toutes les transformations causées par la Révolution tranquille. Il y avait des changements énormes et c’est dans ce contexte-là que les élèves (de 1969) ont vécu leurs dernières années (au collège)», a avoué M. Marchand toujours heureux de revoir ses anciens étudiants.

«Pour moi, ça reste des souvenirs incroyables. Ça n’a pas changé. Je m’adresse  à eux comme s’ils étaient encore mes élèves.»

Pour les retrouvailles du 5 mai, le comité souhaite accueillir les professeurs, les  anciens de l’année 1969 et des promotions précédentes et ultérieures. Partie de golf, cocktail 5 à 7 et un souper sont au programme de la soirée. Pour information: https://filiilucis1969.wordpress.com.