Crime à Roxton: 4 suspects arrêtés

Quatre individus suspectés d’avoir commis une invasion de domicile, le 14 janvier dernier, à Roxton Pond ont été arrêtés par l’escouade régionale d’enquêtes (ERE) de Cowansville. Ils font face à plusieurs accusations criminelles.

L’enquête enclenchée il y a deux semaines à la suite d’une invasion de domicile perpétrée sur le rang Carey a permis aux enquêteurs de la SQ de la Haute-Yamaska et ceux de l’ERE d’arrêter quatre suspects.

Michel Giard (27 ans) et Alexandre St-Onge (21 ans), tous deux de Roxton Pond, ont fait face à la justice, respectivement, le 24 et le 25 janvier. Les deux suspects ont été accusés d’introduction par effraction et vol, de séquestration et d’agression armée. Alexandre St-Onge a vu une quatrième accusation être ajoutée à son dossier, celle de possession d’une arme prohibée.

Malgré leur jeune âge, Giard et St-Onge ont déjà un passé judiciaire. Giard a notamment plaidé coupable par le passé à des accusations de possession et mise en circulation d’argent contrefait, de complot et de possession non autorisée d’armes prohibées. St-Onge fait actuellement face à plusieurs accusations, dont celle de vol.

William Wickham Wheeler, 34 ans de Granby et Danny Coulombe, 38 ans de Roxton Pond, ont été arrêtés par les policiers, mardi. Ils ont comparu mercredi au palais de justice de Granby.Ils font face à six accusations, soit introduction par effraction et vol, séquestration, agression armée, possession d’une arme prohibée, port de déguisement et port d’arme dans un dessein dangereux. William Wickham Wheeler fait également face à une accusation de bris de conditions.

Rappelons que le 14 janvier dernier, les quatre individus, dont l’un dissimulait son visage sous un ancien masque de hockey, ont aspergé de poivre de Cayenne un résident du rang Carey à Roxton Pond vers 6h30. Ils ont ensuite ligoté leur victime. Le motif de cette invasion de domicile serait le vol. Ils avaient pris la fuite dans une direction inconnue. Le résident des lieux, un homme de 42 ans, a été séquestré un peu plus de deux heures avant de pouvoir se libérer de ses liens et de communiquer avec la police.