De beaux jours à venir au CINLB

PLEIN AIR. Les amateurs de plein air sont au rendez-vous au Centre d’interprétation de la nature du lac Boivin (CINLB) au grand bonheur de la direction. En route vers le printemps, les membres de cette équipe préparent tranquillement le terrain afin d’offrir des activités interactives tout en respectant les consignes sanitaires émises par la Santé publique.   

En poste depuis près d’un an, la directrice générale, Josée Bernard, n’a pas encore eu la chance de connaître les belles années du centre où les ateliers éducatifs et conférences sur la nature occupaient le calendrier d’activités de l’organisme. Fermé au printemps dernier en raison de la pandémie, le CINLB a tranquillement repris du service en juin 2020. Seuls les pistes de sentiers pédestres, l’accueil et la boutique, sur un horaire restreint, sont présentement ouverts au public.

Présentement, l’équipe de Josée Bernard évalue les différents scénarios possibles entourant la saison estivale. Un avenir incertain, selon la directrice générale. «Il va falloir s’ajuster selon les directives du gouvernement, mais on n’a rien mis de côté. On a fait nos démarches pour les camps de jour qui vont avoir lieu de juin à août. À partir de là, est-ce que l’on va pouvoir offrir ce service? C’est à suivre», explique Josée Bernard.

En attendant les directives, le centre s’affaire à trouver de nouvelles formules pour la tenue des ateliers éducatifs aux jeunes. Suivant la tendance, l’équipe du centre pourrait proposer prochainement des ateliers et conférences en mode virtuel. «Nous sommes en train de regarder toutes nos options. Si on se lance dans cette nouvelle avenue, on va le faire dans le respect des consignes sanitaires établies», souligne Josée Bernard.

Faire le plein d’énergie

Depuis le début de l’hiver, bon nombre de visiteurs viennent profiter des pistes enneigées pour faire le plein d’énergie. Un achalandage marqué par rapport à l’hiver dernier, selon la directrice. «Ce qu’il y a de positif avec la COVID-19, c’est que le monde a mis le nez dehors plus souvent. On remarque un achalandage plus marqué au niveau de nos sentiers», explique Mme Bernard.

Venant de la région ou d’ailleurs, plusieurs familles profitent de la semaine de relâche pour sillonner les sentiers balisés par certains membres de l’équipe. Année après année, le mois de mars se veut très occupé pour le centre. «Généralement, lorsque la fin de l’hiver s’annonce, il y a beaucoup de monde qui vient nous visiter. Avec les températures plus douces, ça donne le goût d’être dehors. Malgré les circonstances, on amène un peu de calme et de plaisir aux gens», affirme Josée Bernard.