Développement du Quartier de l’école: une rencontre constructive entre les citoyens et les promoteurs

MUNICIPAL. Bien qu’ils demeurent sur leur garde, les citoyens de la rue Neil présents à la rencontre au sommet entre les promoteurs du Quartier de l’école et des représentants de la Ville de Granby admettent que le tête-à-tête a été salutaire.

Cette réunion, qui s’est tenue mercredi dernier, se voulait une occasion pour les différents acteurs de partager leurs inquiétudes et leurs suggestions de part et d’autre dans le cadre du prolongement du Quartier de l’école.

Dans son édition du 23 septembre dernier, GranbyExpress rapportait les appréhensions des voisins d’arrière-cour du nouveau Quartier de l’école à l’approche du lancement de la phase 6 du développement domiciliaire. Des résidents de la rue Neil craignaient notamment d’avoir à gérer les eaux de surface provenant des nouvelles constructions.

«Les promoteurs et les contracteurs ont joué franc-jeu et ont été super directs avec nous autres.» «Il y a eu des problèmes plus haut sur la rue (des Écoliers). Ils n’ont pas nié, ils l’ont assumé et ont apporté les corrections qu’il fallait. Déjà d’avoir quelqu’un qui est capable d’assumer et de s’améliorer, ça met en confiance», estime François Lemay, un résident de la rue Neil présent à la rencontre.

«On sait qu’il y a encore des gens qui ont des craintes (tranquillité du quartier, hauteur des terrains). Mais chaque terrain qui va être construit va avoir son puisard de surface relié au réseau pluvial de la ville. Ça démontre un certain sérieux», laisse entendre M. Lemay.

Bien que peu rassuré, Réal Montigny, porte-parole des citoyens de la rue Neil, soutient, de son côté, être prêt à donner la chance aux développeurs du Quartier de l’école. «On demande juste un projet harmonieux. C’est juste ça qu’on demande. Si obtient ça, pour nous, il n’y en a plus de problèmes.»

Témoin privilégiée des discussions, la conseillère du district 1, Julie Bourdon, considère que l’audience en a valu le coup.

«Je pense que les promoteurs ont répondu aux inquiétudes des citoyens. Ils se sont engagés à bien drainer les terrains, car ils ont compris que ça ne s’est pas toujours bien passé ailleurs.» «Pour la hauteur des terrains, ce n’est pas tous les citoyens (de la rue Neil) qui sont satisfaits, mais les promoteurs ont bien expliqué pourquoi les lots devaient se retrouver à une certaine hauteur.» Des technicalités en lien avec le niveau de la rue expliqueraient, entre autres, l’élévation des sites à développer, laisse entendre la conseillère municipale.