Encore des nouveautés aux écocentres

Les résidus de construction, les palettes de bois non contaminé, les granulaires, les branches, les résidus verts… Les institutions, commerces et industries (ICI) ont maintenant l’opportunité de disposer ces matières aux écocentres de Granby et Waterloo avec le lancement officiel de la phase 2 des services offerts aux immeubles non résidentiels.

«Cette phase permet à la MRC d’augmenter son ratio tout en diminuant l’empreinte écologique pour les générations futures», indique le préfet de la MRC, Pascal Russell, en se disant heureux de la mise en place de ce nouveau service.  Selon Recyc-Québec, les ICI et le secteur de la construction, rénovation et démolition (CRD) représentent 76% des matières résiduelles générées au Québec. Environ le tiers de ce lot prendrait la route de l’enfouissement.

La Corporation de gestion des matières résiduelles de la Haute-Yamaska (COGEMRHY) a mis sur pied une carte avec un code à barres. «Cela vient faciliter l’inscription», indique la directrice de COGEMRHY, Carole Lebel. Ce nouvel outil a été envoyé aux 3390 citoyens corporatifs de la MRC. Sur cette carte se trouve aussi un code QR. «En le scannant avec un téléphone intelligent, le citoyen a accès aux modalités, via le site Web», précise Mme Lebel. Les heures d’ouverture, les types de véhicules refusés, les matières acceptées sans frais, et les matières acceptées moyennant des frais figurent sur Internet.

Nouvelles matières acceptées

Lors de la phase 1 du projet, seuls la peinture non industrielle (dans son contenant d’origine), les piles, les huiles (dans le contenant d’origine), les lampes, le matériel informatique et électronique, les pneus, les chambres à air de vélo et le polystyrène d’isolation ou d’emballage non contaminé étaient acceptés. Elles le sont toujours, et ce, sans frais.

Le lancement de la seconde phase élargit l’éventail des matières acceptées. «Les résidus de construction, de rénovation et de démolition, les palettes de bois non contaminé, les matériaux granulaires, les branches, les résidus verts, les encombrants, les appareils contenant des halocarbures et une gamme élargie de produits dangereux sont maintenant acceptés», énumère Carole Lebel.

Une grille tarifaire en deux volets a toutefois été créée pour ces nouveautés, selon trois enjeux : le bannissement de l’enfouissement du bois à partir de 2014, que la MRC offre un service de 2e ligne et enfin, que la MRC conserve son statut d’écocentre aux yeux du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP). «Une première grille, dite incitative, vise à inciter de nouvelles pratiques», indique Mme Lebel. Un tarif a été fixé pour les premiers 250 pieds cubes de matières par an. Au-delà de cette quantité, c’est une autre grille qui s’applique.

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En date du 17 août, pas moins de 740 visites de ICI ont été enregistrées aux écocentres de la Haute-Yamaska. «Cela représente une moyenne quotidienne de deux à quatre ICI par jour. Ça répond au besoin et on observe une croissance linéaire», indique Mme Lebel.

Cette dernière indique toutefois qu’il est difficile d’estimer la quantité de matières qui pourrait être reçue aux deux écocentres. «On a peu de données statistiques, alors on extrapole», dit Carole Lebel.

Pour info : http://www.haute-yamaska.ca/cgi-cs/cs.waframe.content?topic=32711&lang=1