Éric Dufresne retrouvé sain et sauf

Disparu depuis plus de 48 heures, Éric Dufresne a été retrouvé mardi soir du côté de Saint-Césaire. Le Granbyen de 40 ans, qui souffre de schizophrénie, se porte bien.

«Éric Dufresne a été retrouvé à Saint-Césaire, mardi soir, vers 20h. Un citoyen l’a reconnu dans un magasin et a contacté la Sûreté du Québec», explique l’agent Guy Rousseau, porte-parole du Service de police de Granby.

Après avoir été identifié par les policiers, Éric Dufresne a été conduit au Centre hospitalier de Granby pour y être évalué.

«M. Dufresne n’est pas blessé et il se porte bien», précise l’agent Rousseau.

«C’est un soulagement total !», a lancé sa mère, Nicole Brodeur, lors d’une entrevue téléphonique accordée à GranbyExpress.com.

Prévenue par la Sûreté du Québec, elle s’est précipitée à l’hôpital de Granby pour y accueillir son fils, mardi soir, lorsqu’il a été retrouvé.

«Ils ne savaient pas dans quel état il allait se trouver, et j’imagine qu’ils (les policiers) ont pensé qu’en ayant une figure qu’il connaît à son arrivée, ça aiderait. Il était bien lucide et de bonne humeur !», a indiqué Mme Brodeur, très heureuse de la tournure des événements.

Selon elle, Éric Dufresne aurait pu parcourir la distance de Granby à Saint-Césaire à pied.

«Vous savez, c’est un grand marcheur, mon fils. Il marche beaucoup, et ça se pourrait qu’il ait marché tout ça», a souligné Nicole Brodeur, qui lui a parlé au téléphone mercredi matin.

«Je lui ai demandé : «T’as marché beaucoup, hein ?», et il m’a répondu que oui. Je lui ai dit de bien se reposer. Il m’a dit : «Inquiète-toi pas, maman, je vais bien. Je suis juste un peu fatigué.»

Vaste opération de recherche

Rappelons qu’Éric Dufresne avait été vu pour la dernière fois dimanche matin alors qu’il quittait la ressource en santé mentale où il demeure à Granby.

Son absence avait toutefois été signalée que lundi matin par les intervenants.

Aussitôt, des recherches avaient été entreprises par les policiers pour retrouver l’homme qui souffre de schizophrénie, notamment dans les lieux publics.

Les policiers, assistés des bénévoles de l’Unité de sauvetage de la Haute-Yamaska, ont également sillonné les sentiers du Centre d’interprétation de la nature du lac Boivin et ceux des Terres Miner.

Mardi, malgré de nombreuses informations fournies par les citoyens, des policiers ont aussi distribué la photo du disparu dans les endroits publics afin de faire progresser l’enquête.

Avec la collaboration de Caroline Boisclair